La propagation du variant Omicron a conduit à la fermeture de 45 établissements scolaires, la semaine dernière. Un accueil spécifique des élèves dont les parents participent à la gestion de la crise sanitaire, est prévu à compter du mardi 11 janvier, à Kourou et Cayenne.
Pour les professionnels de santé et du médico-social, parents d’un ou plusieurs enfants âgés de 3 à 12 ans, scolarisés en école maternelle ou primaire (publique ou privée sous contrat), et dont la classe est actuellement fermée, les autorités (rectorat, préfecture, Agence régionale de santé) mettent en place, à compter de ce mardi 11 janvier, un accueil à Kourou et Cayenne.
Du 11 au 14 janvier, avec un panier repas
Cette prise en charge s’adresse particulièrement aux parents qui n’ont pas de solution de garde de leur(s) enfant(s) et dont la présence sur le lieu de travail est indispensable à la gestion de la crise sanitaire.
Ce service minimum en établissement scolaire est prévu du mardi 11 au vendredi 14 janvier, à Cayenne et Kourou. Les parents devront fournir un panier repas.
L’Agence Régionale de Santé et le Rectorat de Guyane recensent les demandes sur le site démarches-simplifiees.
Qui est éligible à cet accueil ?
Sont exclusivement concernés les enfants de moins de 12 ans dont les parents exercent dans les domaines suivants :
- Tous les personnels des établissements de santé
- Les biologistes, infirmiers diplômés d’État, médecins, pharmaciens et préparateurs en pharmacie, sages-femmes, ambulanciers
- Tous les professionnels et bénévoles de la filière de dépistage (professionnels en charge du contact-tracing, centres de dépistage, laboratoires d’analyse…) et de vaccination
- Tous les personnels des établissements et services médico-sociaux : EHPAD et EHPA (personnes âgées), établissements pour personnes handicapées et d’aide sociale à l’enfance, services d’aide à domicile pour personnes vulnérables, services infirmiers d’aide à domicile, lits d’accueil médicalisés et lits halte soins santé, appartements de coordination thérapeutique, CSAPA et CAARUD, centres d’hébergement pour sans-abris malades du coronavirus.