La sénatrice Marie-Laure Phinéra-Horth se félicite de l’adoption, dans le cadre de l’examen en séance publique de la proposition de loi relative à la restitution des restes humains, d’un article qui, dit-elle, « constitue indéniablement une avancée notable. »
Sensibilisée au combat mené par la communauté amérindienne pour récupérer les restes humains de leurs ancêtres qui avaient été exposés au zoo humain du Jardin d’acclimatation en 1892, la sénatrice Phinéra-Horth avait tenté de modifier le texte de loi. Son amendement qui visait à faciliter la restitution des restes humains aux populations des Outre-mer a été rejeté en commission.
Toutefois, les sénateurs ont compris la volonté de la sénatrice Phinéra-Horth et ont inscrit dans le texte un nouvel article qui donne un délai d’un an au gouvernement pour identifier les solutions possibles permettant une procédure pérenne de restitution des restes humains originaires du territoire des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution.
Adopté au Sénat en première lecture, le texte doit poursuivre son parcours législatif.
La sénatrice Marie-Laure Phinéra-Horth prend acte de cette première étape et compte suivre ce dossier à son terme dans les intérêts des populations guyanaises.
