L’impact du nombre de contaminations en augmentation de plus de 50 % commence à se faire ressentir sur les hôpitaux. Comme en Guadeloupe, la gratuité des tests a été prolongée jusqu’au 15 février.
Face à l’aggravation de la situation épidémique, une réunion de la Cellule interministérielle de crise s’est tenue ce jeudi 30 décembre. Thierry Queffelec, préfet de Guyane, a demandé la prolongation de l’état d’urgence sanitaire.
Après une augmentation de plus de 50 % du nombre de contaminations, d’une semaine à l’autre, depuis le début de la semaine, le taux d’incidence a grimpé à plus de 400/100 000 habitants sur l’Ile de Cayenne et bientôt sur toute la Guyane.
L’hôpital de Cayenne le plus impacté
La conséquence de cette contamination galopante commence à se faire ressentir sur les hôpitaux. Les passages aux urgences sont en hausse. Les admissions en hospitalisation conventionnelle : 47 sur les sept derniers jours contre 30, une semaine plus tôt. L’hôpital de Cayenne est le plus impacté. En réanimation, la tendance n’est pas aussi nette.
Huit cas de Covid-19 détectés pour la seule journée de mardi aux urgences de Kourou. Le service d’une mairie a été fermé après la confirmation de 5 cas parmi les 8 agents qui y travaillent. Dans certains laboratoires des taux de positivité de près de 25 % sont enregistrés.
Plus tôt que prévu
Depuis lundi, les chiffres ne laissent pas la place au doute : la 5e vague s’installe en Guyane : 299 cas confirmés lundi. 407, mardi. 361, mercredi.
Les laboratoires de biologie médicale relèvent des taux de positivité de 25 % certains jours : une personne sur quatre venues de faire tester est positive.
Jusqu’au jeudi 30 décembre, une vingtaine de cas de variant Omicron ont été détectés en Guyane, particulière chez des habitants de l’Ile-de-Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni.
