Guyane. Gabriel Serville demande à Jean Castex d’intervenir pour faire commuer les peines de quatre syndicalistes

En juillet 2020, un incendie volontaire était mis à proximité de la préfecture de Cayenne. Plusieurs personnes étaient interpelées. Dont Stéphane Palmot, Gilles Beaudi, Alexandre Marcheny et Richard Cimonard, condamnés le 14 octobre par le tribunal judiciaire de Cayenne à des peines fermes. Ils sont en prison depuis.

Dans un courrier au Premier ministre Jean Castex, Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane, fait un rappel des faits, souligne que les personnes condamnées appartiennent à un syndicat opposé à la vaccination obligatoire contre la Covid 19 et que les Guyanais risquent de faire le lien entre les peines fermes et le positionnement contre la vaccination obligatoire. D’autant que 70% des Guyanais seraient contre la vaccination.

« Je crains que dans les quartiers de l’agglomération de Cayenne, Rémire-Montjoly, Matoury, le maintien en détention des quatre syndicalistes ne soit perçu comme une injustice et ne créé les conditions d’une escalade de violence comme ce département en a connu malheureusement dans les dernières années », souligne Gabriel Serville.

S’il reconnaît que la justice est libre, Gabriel Serville prévient le Premier ministre qu’il va entamer une démarche auprès du juge des libertés pour que le dossier puisse être réexaminé dans le sens d’un aménagement substantiel de la peine. « Je vous demande de concourir à cette démarche d’apaisement avec toute l’autorité que vous communique votre éminente fonction… » écrit l’élu au Premier ministre.

La lettre de Gabriel Serville :

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