Guyane. Entre 12 et 25 ans pour construire une route entre Apatou et Papaïchton !

Lundi 16 décembre, l’étude de faisabilité du tracé de la piste améliorée entre Apatou à Papaïchton a été présentée aux élus de Guyane. C’est pas demain qu’on pourra emprunter cette nouvelle route.

Ce projet de tracé d’une piste améliorée entre Apatou et Papaïchton, 280 kilomètres, s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le président de la République lors de sa visite en Guyane en mars 2024.

De quoi s’agit-il en fait ?

Le président de la République, lors de sa visite en Guyane fin mars 2024, annonçait confier au génie militaire « une étude pour proposer un tracé au moins d’une piste améliorée » entre Apatou et Papaïchton. Suite à cette annonce, l’Etat-major des Armées a confié aux Forces armées en Guyane la responsabilité d’une pré-étude initiale relative à ce projet.

La mission d’étude conduite depuis le 26 avril 2024 par l’EMIA des FAG renforcé d’experts travaux et géographie de l’armée de Terre, s’est consacrée d’une part à la consultation d’un ensemble significatif d’acteurs concernés par ce projet ou susceptibles de l’être, et d’autre part au rassemblement des données permettant de se prononcer sur la soutenabilité du projet et proposer des modalités de réalisation cohérentes.

La réalisation d’une piste améliorée reliant Apatou à Papaïchton pour permettre le désenclavement des bassins de vie du haut et du moyen Maroni paraît faisable avec les conditions ci-après : le budget à consacrer à ce projet serait de l’ordre de 320 millions d’euros hors entretien, sans préjuger d’aléas non identifiés à ce stade de l’étude.

Il serait mené à terme selon le cadencement suivant (ordre de grandeur) : 4 années d’études préalables et une douzaine d’années pour une construction s’appuyant sur l’exécution simultanée de deux chantiers.

La progression du projet avec un chantier unique pourrait porter le coût à près de 400 millions d’euros hors entretien et la durée à 25 ans.

Ce projet nécessite le déboisement d’une surface estimée entre 900 et 1 200 hectares pour ouvrir la route sur 220 à 280 km.

La bonne perception de cet aménagement majeur est jugée comme déterminante et sera conditionnée à la fois par la qualité de la concertation avec les populations, l’État et les élus et par les projets de développement qui l’accompagneront.

Consulter le rapport d’étude ici 👉 https://urlr.me/huyHbV

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