La centrale du Larivot, qui devrait être construite pour remplacer celle de Degrad-des-Cannes devenue obsolète et plus aux normes, vient de connaître une nouvelle péripétie judiciaire. Il faut revoir le permis de construire. Autant de retards accumulés qui font que la vieille centrale de Degrad-des-Cannes doit rester en activité après 42 années de bons et loyaux services.
Entrée en service en 1981, la centrale de Degrad-des-Cannes produit de l’électricité avec des moteurs Diesel qui fonctionnent au fuel dans un bruit assourdissant, véritable gêne pour les riverains.
Depuis 2019, deux moteurs sont arrêtés définitivement. Les sept moteurs restants ont perdu en puissance au fil des ans. De plus, les rejets d’oxyde d’azote ne correspondent plus aux normes actuelles. Même si EDF a une dérogation d’exploitation jusqu’à fin 2023, il est temps qu’une solution pérenne soit trouvée.
En agissant sur les centrales du Larivot et de Degrad-des-Cannes (cette dernière jusqu’en 2023), avec les autres mini-centrales, les moyens thermiques de secours d’EDF, les groupes électrogènes mobiles et la Turbine à Combustion, la Guyane pourrait éviter un black-out. Après 2028, le passage aux énergies renouvelables devrait prendre le relais.