Comme la Guadeloupe et la Martinique, la Guyane a retrouvé les joies du carnaval dans le respect d’un protocole sanitaire.
Défilés dans les communes et orchestres sont prévus pour les deux prochains jours.
Lancé fin janvier, grâce à une « bulle sanitaire », d’abord dans les rues de Cayenne et Saint-Laurent du Maroni, le carnaval connaît un regain d’effervescence depuis ce dimanche avec la Grande parade qui annonce les jours gras.
Dix-sept groupes ont défilé dans les rues de Cayenne, Dimanche gras, contre parfois une quarantaine. « C’était difficile à organiser, mais nous avons fait au mieux, en mettant en place un protocole sanitaire, précise Alexis Noha, président du Comité des carnavals et festivals de Cayenne. L’an dernier, j’étais triste, fâché. Cette année, je suis quand même satisfait. Le public et les groupes ont joué le jeu. »
Passe sanitaire dans les dancings
Après une année « sans » en 2020, les cavaliers et touloulous étaient évidemment de retour sur les pistes, équipés de leur masque chirurgical.
Les dancings ont ouvert début février. A l’extérieur de chez Nana, à Cayenne, l’habituel village n’est pas réapparu. A l’intérieur, l’orchestre Akouman n’a pas attiré grand-monde.
Chez Polina, où les Blue Stars féroces ont déménagé, l’ambiance est toute autre, avec une affluence raisonnable, dès ce samedi. Pour profiter de la fête, les participants devaient être munis d’un passe sanitaire.