Guyane. De l’eau dans le gaz entre Gabriel Serville et le préfet Thierry Queffelec

Lundi 16 août, la commission permanente de la Collectivité territoriale de Guyane s’est réunie pour se positionner sur le passe sanitaire et l’obligation vaccinale qui incombe au personnel soignant et aux sapeurs-pompiers à partir du 15 septembre 2021.

Gabriel Serville a appellé à un moratoire pour le pass sanitaire, compte tenu du faible taux de vaccination… et a annoncé mettre en place, dans les plus brefs délais, un comité technique pour rassurer les professionnels et informer sur les démarches initiées « pour éviter que ces personnels se retrouvent dans des situations compliquées. »

Dans une réponse au président Serville le préfet Thierry Queffelec a dit que la loi s’appliquait sur tout le territoire et qu’il n’y avait pas de temps à perdre compte tenu de la situation sanitaire préoccupante. Donc que le comité technique n’avait pas lieu d’être. Il ajoutait que les soignants et sapeurs-pompiers devraient être vaccinés en temps et en heure.

Il semble qu’il y ait de l’eau dans le gaz depuis une discussion entre les élus, dont Gabriel Serville pas encore président de la CTG, et le représentant de l’Etat par Zoom interposé, au cours de laquelle Gabriel Serville avait dit son agacement de constater que le représentant de l’Etat en Guyane et la directrice générale de l’ARS avaient tendance à prendre les Guyanais et leurs représentants élus pour des enfants.

La directrice générale de l’ARS avait menacé de renvoyer les vaccins si les Guyanais ne se décidaient pas à se faire vacciner.

Gabriel Serville réfutait déjà le premier confinement national en mars 2020, qui n’avait aucune raison d’être appliqué en Guyane où il n’y avait pas encore de pandémie. Ainsi que les mesures vexatoires pour les guyanais prises au fil des mois…

Gabriel Serville manifestait clairement son intention de demander au gouvernement que les décisions soient prises avec les élus et plus par le représentant de l’Etat seul…

Maintenant qu’il est président de la CTG Gabriel Serville n’en a que plus de légitimité et entend le faire savoir.

André-Jean VIDAL

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