De 58 %, la semaine du 20 juin, à 70 % la semaine suivante, puis 82 % la première semaine de juillet, la part du sous-variant BA.5 et de ses sous-lignages ne cesse d’augmenter, en Guyane.
Selon Santé publique France, « la majorité des pays rapportent une circulation quasi exclusive d’omicron. En Guyane, ce variant représente depuis la semaine du 14 février la totalité des séquences analysées. La semaine du 4 juillet, nous observons une majorité de cas du sous-lignage BA.5, tout comme en France hexagonale. » Bien qu’il ne soit pas source de préoccupation, le recombinant BA.1/BA.2 est néanmoins maintenue.
Ces données sont issues du séquençage réalisé essentiellement sur le territoire par l’Institut Pasteur de la Guyane et le laboratoire Biosoleil. Tous les lundis, l’Institut Pasteur de la Guyane réceptionne une proportion des prélèvements RT-PCR positifs pour séquençage de surveillance (…) « Cette surveillance permet de disposer d’une image la plus fidèle possible de la circulation des virus et de leurs variants sur le territoire. L’identification d’un nouveau variant ou d’une nouvelle émergence de manière précoce est primordiale dans la réponse donnée aux alertes de santé publique. »
Pourquoi la couverture vaccinale baisse-t-elle en Guyane ?
Fin juin, Santé publique France calculait que 41,2 % des Guyanais de plus de 12 ans avaient un schéma vaccinal complet qu’un peu plus d’un sur cinq (20,5 %) avait reçu son rappel. Deux semaines plus tard, ces taux ne sont plus que de 40,4 % et 20,3 %. L’explication de cette « baisse » est simple : Santé publique France calcule désormais la couverture vaccinale avec les données du recensement de 2022. La population étant en hausse, la proportion des vaccinés est en baisse. On compte désormais plus de 100 000 Guyanais ayant reçu au moins une dose de vaccin. Chaque semaine, une centaine de personnes entament leur schéma vaccinal.