Les espèces animales ou végétales, introduites par l’homme en dehors de leur zone géographique habituelle, prolifèrent sans contrôle.
En Guyane, deux plantes importées, le niaouli (Melaleuca quinquenervia) et l’acacia mangium, ont remplacé sur certaines zones de savanes et de zones humides la diversité végétale naturelle ainsi que la vie associée. L’écrevisse bleue (Cherax quadricarinatus), bien connue en Martinique pour s’être nourrie de sa biodiversité, a été découverte dans deux criques de Guyane.
Il est essentiel de ne pas introduirede nouvelles espèces sur le territoire ou dans les milieux naturels. Le changement climatique contribue à leur expansion au détriment des espèces locales.
Chacun doit agir
Des arrêtés ministériels ont été publiés pour interdire certaines espèces sur le territoire, pouvant être amendés si de nouvelles espèces menacent l’équilibre des milieux naturels ou des espèces indigènes. Chacun peut contribuer en choisissant des plantes locales pour tout aménagement paysager ou pour nourrir son bétail, et en évitant de rejeter des animaux d’aquarium ou de terrarium dans la nature.
Les services de l’État et leurs partenaires sont engagés dans la lutte contre l’introduction et la propagation des espèces exotiques envahissantes (EEE). Des actions de lutte contre ces espèces ont été lancées, notamment par les collectivités en collaboration avec des associations telles que le GEPOG, financées par France Relance.
Entre 2022 et 2023, la commune de Rémire-Montjoly a formé ses agents et a détruit les arbres d’acacia mangium. À Sinnamary, la commune a également entrepris la destruction d’une partie de l’acacia avec l’aide de ses agents formés.