Guyane. 21 puits et 9 galeries de mines détruits par l’armée sur des sites d’orpaillage clandestin

Déployés depuis le 20 mars dans la forêt guyanaise dans des zones où ils savent qu’il y a une importante activité d’orpaillage clandestin, les militaires du 9e RIMa ont détruit 21 puits et 9 galeries, informent les Forces Armées de Guyane (FAG) dans un communiqué diffusé vendredi 1er avril.

La destruction des sites a été mise en œuvre par des spécialistes du génie du 9e Régiment d’Infanterie de Marine. 850 kilos d’explosifs ont été acheminés sur place pour détruire les puits et les galeries, ceci « dans des zones difficilement praticables », précisent les FAG.

Le 17 juillet 2019, dans ce même secteur, les forces armées déploraient la mort de trois militaires du 19e régiment du génie de Besançon qui sont décédés accidentellement dans une galerie pendant une opération de ce type. 

Selon le parquet qui a communiqué en juillet 2020 sur ce dossier après le retour de différentes analyses, l’hypothèse qui semble retenue est celle d’une intoxication au monoxyde de carbone générée par deux explosions, les émanations de gaz toxiques ayant pu s’infiltrer par une autre galerie communicant avec l’endroit où se trouvaient les militaires.

Une information judiciaire pour « homicide involontaire » était ouverte. « Le dossier est toujours en cours d’instruction », a dit, vendredi, le vice-procureur de Cayenne, Jean-Claude Belot.

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