Le ministre de la Santé du Suriname, le docteur Frank Anthony, a souligné lors du forum national des juges de Guyana sur le VIH (virus de l’immunodéficience humaine), les droits de l’homme et le droit, que le VIH et le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise) touchaient particulièrement les prisonniers, les homosexuels et transsexuels.
Dans son discours, le ministre de la Santé a mis l’accent sur la nécessité d’apporter une aide aux personnes touchées par ces maladies.
Par ailleurs, le ministre de la Santé a rappelé qu’il existe un grand écart entre le nombre de personnes qui connaissent leurs statuts et les personnes qui font les démarches pour recevoir un traitement antirétroviral en raison de la stigmatisation et des discriminations que subissent les personnes atteintes.
Ainsi, pour le ministre, il faut lutter contre la maladie mais également contre la discrimination avec des réformes sociales. Ces réformes doivent être complémentaires avec les soins et les améliorations médicales offertes aux personnes touchées.
« Le VIH n’est plus une condamnation de mort », a-t-il déclaré. La population carcérale et les communautés homosexuels sont particulièrement visées par le ministre en raison d’un taux d’infection particulièrement élevé.
En effet, les chiffres de l’année 2023 démontraient que le VIH touchait environ 1,2 % de la population générale des Caraïbes mais 29,4 pour cent au sein de la population transgenre. Il représente également 11,8 pour cent de personnes au sein de la communauté homosexuelle masculine.
Source : Guyana Times
Lien : https://guyanatimesgy.com/hiv-prevalent-among-transgender-gays-prisoners-health-minister/