Avec Le Point d’interrogation, la tradition du mariage burlesque est sauve.
Après une année blanche en raison de la crise sanitaire, le « group-a-po » Le Point d’interrogation n’a pas hésité à reprendre ses bonnes habitudes. Ce lundi 28 février, le centre culturel Rémy-Nainsouta, à Pointe-à-Pitre, a accueilli, comme le veut la tradition, le mariage burlesque organisé par Le Point d’interrogation.
Hormis les restrictions sanitaires (nombre de convives limité à l’intérieur, distanciation, port du masque…), rien n’a changé. Tout à leur bonheur, les heureux élus, arrivés en retard, comme il se doit, ont été chaleureusement accueillis par des convives très friands de ce rendez-vous. L’« ex » mécontente était aussi présente dans l’assistance. Les ingrédients parfaits pour un mariage célébré par Rony Théophile, fidèle maître de cérémonie.
Au son du tambour
En 20 minutes, l’affaire était entendue. Les jeunes époux ont salué leurs invités et les passants. Suivis d’un cortège improvisé, ils ont déambulé à quelques mètres du lieu de leur union au son des tambours du Point d’interrogation. Pour que nul n’ignore !
« Le mariage burlesque fait partie des traditions du Point d’interrogation, rappelle Cédric Pèlerin, vice-président du Point d’interrogation. Le « mas » a toujours été porté sur la dérision et c’est aussi un moment de joie pour le public, surtout en ce moment ! »
Mardi-gras et mercredi des Cendres, à Pointe-à-Pitre, Le Point d’interrogation profitera, comme les autres formations carnavalesques, de la parenthèse de détente qui leur est offerte avec le public.
Cécilia Larney