Guadeloupe. Vie chère : le collectif Guadeloupe Ethique et Démocratie demande une entrevue au préfet Xavier Lefort

Le collectif Guadeloupe Ethique et Démocratie a officiellement demandé par un courrier en date du 12 janvier 2025 une entrevue au préfet de région Guadeloupe, Xavier Lefort pour parler vie chère et faire des propositions.

La lettre est signée par Tony Albina, Sonia Deriau-Reine, Christian Saad et Philippe Sadikalay, cofondateurs du collectif Guadeloupe Ethique et Démocratie.

Que veulent-ils ? « Exposer à la fois notre analyse de la situation ainsi que nos propositions, et en retour pouvoir vous entendre quant aux différentes démarches que vous comptez entreprendre sur ce sujet ô combien prioritaire pour nos compatriotes de Guadeloupe. »

Ils rappellent qu’ils ont publié le 8 novembre 2024 sur le site internet du journal national L’Humanité, une tribune collective d’analyse étayée et de propositions relatives à la cherté de la vie en Outre-mer, « Les manquements coupables de l’État dans l’aggravation de la vie chère en Outre-mer, et singulièrement en Guadeloupe » : https://www.humanite.fr/en-debat/guadeloupe/les-manquements-coupables-de-letat-dans- laggravation-de-la-vie-chere-en-outre-mer-et-singulierement-en-guadeloupe

Affirmant qu’ « il est minuit moins une seconde à l’horloge des Outre-mer », ils citent l’article paru dans le journal Libération le 9 janvier 2025 qui « vient conforter notre argumentation quant aux principales causes du niveau des prix souvent exorbitant pour les produits de grande consommation » : http://h t t p s : / / w w w . l i b e r a t i o n . fr / e c o n o m i e / s o c i a l / m a r g e s – e x o r b i t a n t e s – o p a c i t e – fi n a n c i e r e – e n t o r s e s – a – la-concurrence-les-profits-suspects-du-groupe-bernard-hayot-en-outre-mer- 20250109_6YEAX2NQ35GJDKIA7XUNYRCDDY/

Article qui met en avant les marges « abusives pratiquées notamment par le groupe GBH en Outre-mer, en particulier dans le secteur de la vente automobile, ou encore des pratiques anticoncurrentielles et de prédation économique, dont certaines, si elles sont avérées, pourraient être illégales. »

Selon le collectif le préfet de Martinique s’est ému de ces faits et a précisé sur un média local que « nous savions que ce marché posait question, nous l’avions souligné… Je vais naturellement, sur les bases des informations diffusées par le journal Libération, interroger les services de contrôle de l’État pour savoir s’il y a une infraction à la législation sur les prix qui mérite qu’il y ait des investigations poussées de la part de ces services ».

« Qu’en est-il dans ce cas des démarches qui pourraient être entreprises par la préfecture de Guadeloupe à des fins d’investigations poussées pour faire toute la lumière sur ces pratiques anticoncurrentielles ? », interroge le collectif.

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