La Communauté d’agglomération Nord Basse-Terre (CANBT) et les producteurs de vanille de Guadeloupe ont organisé, la semaine dernière, avec un final dimanche, à Sainte-Rose, un séminaire consacré à la vanille française.
Dimanche, point d’orgue de ce séminaire présidé par Cédric Coutelier, producteur de vanille bio en Guadeloupe et médaillé d’or au Concours Agricole Général de Paris en 2020, président de l’Association de producteurs en agroforesterie de Guadeloupe, président de Vanille de France, une journée à la Ramée.
Au cours de ce séminaire qui a accueilli des producteurs de vanille venus de l’ensemble des Outre-mer français, les diffférentes problématiques communes ont été abordées, décrites, mises en avant. Pas de concurrence, affirme Cédric Coutellier mais une volonté commune de développer cette activité porteuse.
Activité qui a attiré l’attention des autorités. L’ONF est partenaire de cette renaissance tandis que Guy Losbar, président du Conseil départemental et de la CANBT, soutient pleinement cette filière agricole qui met en avant un pan du patrimoine agricole.
Cédric Coutellier :
Cette journée a rassemblé des producteurs de vanille venus de partout présenter les productions, car la vanille en Guadeloupe, vanilles Planifolia et Pompona, ce sont des gousses raffinées, des extraits de vanille et des produits à base de vanille.
Mais, ce sont aussi des substrats adaptés à la culture de la vanille, des pieds de vanille…
Qui dit vanille dit cultures traditionnelles. Les visiteurs pouvaient, en plus de pieds de vanille sélectionnés, des pieds de cacao ou de café… autres productions d’avenir dans des créneaux porteurs.
Grâce à l’association Apagwa, créée en 2010, et son partenaire l’Office national des forêts (ONF), la vanille de Guadeloupe connaît une véritable résurrection. L’association, présidée par Cédric Coutellier, met en avant la vanille produite de façon vertueuse.
