Guadeloupe. Université : Rosan Rauzduel administrateur provisoire de l’UFR STAPS

Rosan Rauzduel a été nommé à compter du 1er juin 2024 pour assurer l’administration provisoire de l’UFR STAPS de l’Université des Antilles.

Maître de conférences en sociologie, ancien sportif de haut niveau (champion de France sur 200m et sur 400m, champion du monde universitaire sur 400m, notamment) a débuté sa carrière d’enseignant-chercheur à l’UFR STAPS de l’université des Antilles et de la Guyane il y a plus de trente ans.

Lors de sa nomination à cette nouvelle fonction d’aminisatrteur, Michel Geoffroy, président de l’UA, l’a décrit : « Il connait l’âme, la genèse de l’UFR STAPS et souhaite partager son expérience afin de hisser cette composante de l’université des Antilles, dont le potentiel est immense, à la place qu’elle mérite. »

Mission difficile mais passionnante pour le nouvel administrateur.

Le conseil d’administration, jeudi 30 mai, a approuvé les statuts de l’UFR STAPS, approuvés préalablement par le comité social d’administration spécial du pôle Guadeloupe, le conseil du pôle Guadeloupe et le comité social d’administration de l’université. « Ces nouveaux statuts viennent corriger des irrégularités contenues dans les précédents statuts qui n’avaient d’ailleurs jamais été approuvés par le conseil d’administration de l’université des Antilles et de la Guyane », a commenté Michel Geoffroy.

Quels changements ont été opérés ? Ils intègrent désormais au sein du conseil d’UFR, comme la réglementation l’exige, des représentants des collectivités territoriales absentes jusqu’ici de ce conseil. « Ce respect nécessaire de la réglementation aura l’avantage d’intégrer les collectivités aux projets pédagogiques de l’UFR rendant ainsi plus aisée l’aide indispensable de ces collectivités lorsqu’il sera question d’accéder aux nombreuses infrastructures sportives nécessaires au bon déroulement du cursus de nos étudiants », a dit Michel Geoffroy.  

C’est une UFR STAPS sinistrée dont Rosan Rauzduel devra assurer l’administration provisoire.

Le doyen, le vice-doyen sont partis. Aux départs précipités des nombreux responsables administratifs et financiers qui se sont succédé tout au long de ces dernières années, vient s’ajouter le départ massif de personnels enseignants. Ce sont plus de 50% des personnels enseignants du second degré de l’UFR STAPS qui ont entamé une procédure de mobilité hors de cette UFR. Des dissentions internes ont miné l’UFR STAPS.

« Mais la conséquence la plus regrettable de cette situation, explique Michel Geoffroy, est le sort réservé à nos étudiants. Il serait heureux que les rares, mais agissants, fauteurs de trouble s’attachent à améliorer l’organisation des pratiques sportives, notamment en rompant l’isolement voulu de l’UFR et en l’ouvrant au monde extérieur et que ces mêmes personnes s’inquiètent du taux de réussite à 3 ans des étudiants entrés en L1, 4 fois inférieur à la moyenne nationale et de loin le plus bas de l’université des Antilles. Il serait aussi souhaitable que ceux parmi eux qui ont pour habitude de quitter leur salle de cours en pleine séance sous des prétextes fallacieux cessent immédiatement cette pratique en signe de respect vis-à-vis de nos étudiants d’une part et des obligations statutaires des enseignants-chercheurs d’autre part. »

il concluait son propos : « Parce que cette situation ne répond à aucune fatalité, mais est simplement le fait d’un défaut d’actions correctives, il est nécessaire d’agir, de faire face à une réalité, même complexe, et de protéger nos étudiants et nos collègues de l’UFR STAPS afin qu’ils bénéficient d’un cadre d’étude et de travail apaisé et agréable. D’une UFR retranchée, repliée sur elle-même, nous avons l’ambition de faire une vitrine académique de l’excellence sportive. » C’est la feuille de route de Rosan Rauzduel.

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