Le président du Conseil départemental, Guy Losbar, et le préfet de région Xavier Lefort, ont remis à l’ordre du jour la présentation du rapport d’activité de l’Etat en Guadeloupe. A l’issue de cette présentation par le représentant de l’Etat, une longue séance de questions-réponses, questions des élus, réponses de l’Etat, a mobilisé toute l’attention.
Quoique inscrit dans la loi de décentralisation, l’exercice de la présentation du rapport d’activité de l’Etat dans le Département n’était pas jusqu’ici utilisé. A noter que les textes ne prévoient pas le même exercice pour la Région.
En fait, le préfet Xavier Lefort s’est engagé, dès les propos préliminaires à son intervention, à répondre à toutes les questions des élus.
Et celles-ci ne manquent pas. Première question : qu’est-ce que les services de l’Etat n’ont pas réussi en 2023 ?
Question abrupte qui fait écho au discours du préfet, chargé de chiffres, sommes que l’Etat a mis sur la tabla pour soutenir les projets de la Guadeloupe. L’Etat intervient beaucoup, finance beaucoup.
Qu’est-ce que les services de l’Etat n’ont pas réussi en 2023 ? Réponse de Xavier Lefort : « La sécurité routière. On n’a pas état bons. Ce n’est pas que l’Etat, nous n’avons, tous, pas été bons. L’eau, ensuite. C’est aussi une difficulté. Nous avons collectivement perdu du temps dans ce dossier depuis la création du SMGEAG. Celui-ci a encore des faiblesses mais le calendrier commun devient de plus en plus serré et il nous faut avancer. L’économie aussi : depuis dix ans, nous avons une baisse de 10 points de la production de denrées alimentaires. Il faut se mobiliser les uns et les autres sur ces trois dossiers. »
Adrien Baron, président de la commission Insertion, questionne le préfet sur les quartiers délaissés où prospère l’oisiveté. « Il faut faire des investissements importants, qui ne sont pas seulement financiers. Il faut plus de synergie Etat-Région-Département. »
Le préfet Xavier Lefort acquiesce. Il rappelle les dispositifs d’Etat mis en place en faveur des jeunes.
Jean-Philippe Courtois, premier vice-président, intervient en soulignant l’insécurité dans les communes.
Le préfet répond en mettant en avant le Plan départemental pour la jeunesse avec le Département et les communes, en cohésion avec l’Etat.
Et la séance de questions-réponses se poursuit… A suivre.