Guadeloupe. Une cité éducative pour accompagner la jeunesse

La Cité éducative Baillif/Basse-Terre/Capesterre Belle-Eau a été lancée très officiellement mardi 28 septembre 202.

Aréopage de personnalités pour une signature de convention. @Karib’Info

Les Cités éducatives visent à intensifier les prises en charges éducatives des enfants à partir de 3 ans et des jeunes jusqu’à 25 ans, avant, pendant, autour et après le cadre scolaire. C’est un volet de la Politique de la Ville.

La première Cité éducative de l’archipel a été créée avec les villes des Abymes et de Pointe-à-Pitre. Cette Cité éducative des Abymes/Pointe à Pitre concerne le quartier prioritaire Chemin neuf Carénage Darboussier. 

« Elle fonctionne très bien », a commenté le préfet Alexandre Rochatte, qui présidait la signature de la Cité éducative Baillif/Basse-Terre/Capesterre Belle-Eau en présence des maires des trois communes concernées, Marie-Yveline Pontchâteau pour Baillif, André Atallah pour Basse-Terre, Jean-Philippe Courtois pour Capesterre Belle-Eau. Symboliquement, cette signature, convention entre les trois maires et l’Etat qui va mettre des fonds dans cette opération, s’est déroulée au collège Jean-Jaurès, à Baillif.

«Il faut affirmer que l’éducation
est une priorité que nous partageons. »

christine gangloff-ziegler, rectrice

La Cité éducative s’étend sur les quartiers prioritaires des communes de Baillif (Bourg, Cadet, Saint-Robert, Bois Rimbault et Jean Jaurès), Basse-Terre (Bologne, Calebassier, Rivière des Pères, Pintade, Mallian, et Chevalier Saint-Georgeset Capesterre-Belle-Eau (Bourg, Sarlassone, Petit Pérou, Îlet, Bananier et Haute plaine).

Trois axes à cette politique éducative intégrée, pour des enfants/jeunes adultes de 3 à 25 ans : conforter le rôle de l’école, promouvoir la continuité éducative, ouvrir le champs des possibles.

« Nous voulons apporter des moyens aux quartiers qui en manquent », a résumé Christine Gangloff-Ziegler, rectrice d’académie.

« Il nous faut considérer le temps de l’enfant dans sa globalité : l’école, le temps périscolaire, le temps familial. Il faut affirmer que l’éducation est une priorité que nous partageons. L’exemple des Abymes et de Pointe-à-Pitre montre que ça marche. Nous aidons ainsi les enfants à se projeter dans un avenir. »

Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre Belle-Eau :

« Ce dispositif, va détailler Alexandre Rochatte, s’adresse aux habitants de la politique de la Ville, de la naissance à l’insertion professionnelle, dans le cadre scolaire mais aussi en dehors de ce cadre. 3 000 enfants sont concernés dans ces quartiers. »

Marie-Yveline Pontchâteau, maire de Baillif :

L’Etat mettra, chaque année pendant trois ans, 350 000 euros pour cette Cté éducative.

André Atallah, maire de Basse-Terre :

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