Vol Corsair au départ de Pointe-à-Pitre vers Paris samedi soir. Les passagers ont embarqué. A l’heure du départ, rien. Etonnement puis inquiétude. Le commandant de bord fait une annonce, prévenant que le vol aura du retard au décollage à la suite d’une panne d’écran de navigation. Que la panne va être réparée. Qu’il ne faut pas s’impatienter.
3 heures après, toujours pas de décollage. Le commandant de bord toujours annonce que le vol ne peut pas avoir lieu. La panne est plus compliquée que prévu.
Les passagers débarquent et sont dirigés vers les comptoirs pour être informés de leur destination pour la nuit.
A la rue
Les hôtesses au comptoir Corsair indiquent aux passagers qui ne sont pas résidents de Guadeloupe — et donc n’ont pas de logement pour la nuit — qu’ils vont être dirigés vers l’hôtel Karibea, au Gosier.
Sur place, il n’y a pas assez de chambres libres pour ces touristes qui arrivent impromptu. Les passagers avec enfants sont néanmoins pris en charge en priorité. Une longue attente sur le parking commence pour les passagers non logés. Certains s’allongent sur des transats, d’autres joignent Corsair.
Bien plus tard, dimanche à 2 heures, ces passagers sont dirigés vers l’hôtel Pierre et Vacances, à Sainte-Anne, avec des navettes.
Le vol partira « ou ce soir (dimanche) ou demain », indique la compagnie Corsair.
