L’éco-village de Sainte-Rose a bouclé sa troisième édition, samedi 19 octobre, par une soirée culturelle, à La Ramée.
Après une journée dédiée aux scolaires (de Goyave à Pointe-Noire), le 18 octobre, le grand public a été accueilli à l’éco-village En route vers la transition écologique, samedi 19 octobre. De nombreux artisans et agro-transformateurs ont pu présenter leur savoir-faire et leurs produits.
En arrivant à La Ramée, samedi, on se rentrait directement dans une ambiance conviviale, irrésistible. Les exposants qui ont participé à cette troisième édition de l’éco-village ont occupé l’espace pour faciliter la visite des stands proposant des sacs, des bijoux, des cosmétiques, de produits de bien-être, de l’agro-transformation, de l’artisanat local… Un événement attractif pour les exposants.
Engagement
La journée de samedi qui clôturait l’éco-village a été une opportunité pour les intervenants de mettre leurs produits et leurs activités en avant comme souhaité par l’Association des solidarités et du développement du Nord Basse-Terre (ASDNBT).
« Nous voulons que cette manifestation se démarque par son identité qui est l’entraide et l’humilité, explique Claude Jotham, président de l’ASDNBT. Il faut prendre conscience que l’on peut tous participer à l’harmonie générale car tous les acteurs sont valeureux. Ce sont des personnes qui s’investissent et qui s’engagent : elles méritent toute notre admiration ! »
Pour mettre en avant les intervenants et les exposants, l’association organise chaque année une manifestation gratuite pour les visiteurs et pour les exposants afin d’encourager l’artisanat et l’agro-transformation. La rencontre avec les élèves, vendredi 18 octobre, portait sur la biodiversité.
Solidarité sociale
Le village a par ailleurs mis en lumière plusieurs activités dont la solidarité sociale, incarnée par la présence de l’association AGSAF (Association gestion des services d’aide aux familles) qui proposait divers produits au sein du village.
« Nous intervenons auprès d’un large public, personnes en situation de handicap, de grossesse, personnes âgées, ainsi que les personnes qui sont atteintes de maladies lourdes. Aujourd’hui, nous proposons des créations que nous faisons avec les familles auprès desquelles nous intervenons. Il y a des sandales, des bijoux, des sacs et des coussins ! », précise Marie-Michelle, membre de l’association.
Au cours de la journée, les visiteurs ont pu apprendre et se régaler avec les stands de restauration. La journée s’est terminée par l’accueil des nombreux acteurs culturels, artistes, musiciens, invités à se produire autour du thème de la protection et de la préservation du patrimoine culturel de la Guadeloupe.
Tirolien Tafari