Karukera Horses, à Saint-François vient d’être fermé pour deux mois par un arrêté préfectoral du 19 juillet 2023.
Pourquoi ? Un contrôle effectué par deux agents de la délégation académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports, accompagnés des services de la DEETS a permis de constater que l’établissement n’était pas assuré. De même, la signalétique n’était pas respectée en vue d’assurer la sécurité des personnes. Une stagiaire assurait l’accueil des visiteurs sans présence de sa tutrice. Plusieurs départs de salariés constatés ont fait que la seule monitrice salariée quittant ses fonctions le 23 juillet, il n’y aurait plus aucun oiniteur qualifié dans l’établissement qui accueille, notamment, plusieurs dizaines de mineurs .
« Considérant la présence de dangers imminents à la sécurité du public accueilli (art. A.322-19 du code du sport) :
. des fils électriques bruts et courants à même le sol dans l’herbe autour des écuries, dans la prairie vers une citerne à eau,
. deux réfrigérateurs en accès libres dans le vestiaire à côté d’une bibliothèque pour enfants, dans un état d’insalubrité accru, avec à l’intérieur des vieilles viennoiseries et des produits vétérinaires,
. l’absence d’extincteurs, absence de rapport de la commission de sécurité pour l’accueil du public,
. l’absence d’eau courante, sans possibilité alternative d’alimentation en eau (citerne à eau),
. l’insalubrité des vestiaires, du WC et le manque de propreté général,
. le stockage des bombes sur des étagères très sales, l’absence d’utilisation de charlottes,
. l’absence de désinfection des équipements,
. la présence probable d’excréments de rongeurs sur les étagères et le matériel sportif, dans le vestiaire (sellerie)… » et que « la cavalerie présente un état d’entretien et de santé insuffisant… » … et que « le maintien en activité de cet établissement présente des risques pour les personnes pratiquant l’équitation en son sein… »
« il convient de procéder à la fermeture en urgence de l’établissement Karukera Horses. »
L’établissement est fermé sous peine de sanctions élevées : 1 an de prison et 15 000 euros d’amende.
« Cette fermeture vaut pour une durée de deux mois à compter de la date de réception de la notification du présent arrêté », précise le document
L’arrêté préfectoral :
