Depuis le début des nocturnes sur Pointe-à-Pitre et ailleurs sur le territoire (essentiellement dans les bourgs), des bandes d’individus plus ou moins identifiés ont profité d’un climat social difficile avec l’érection barrages pour envahir la rue, casser des magasins, se livrer à des pillages. Certains on tiré sur les forces de l’ordre qui dérageaient leurs actions délictuelles.
Les forces de l’ordre ont horreur de servir de cible. Elles ont donc pris des mesures pour mettre fin à cet activités de vol et de tir.
Une centaine de personnes ont été interpelées, quasiment toutes sur des lieux de pillage ou à proximité. Certaines ont déjà été jugées par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre lundi 22 novembre.
Sur les 30 personnes jugées lundi, 13 sont incarcérées. Les 30 personnes, dont 9 femmes, ont été condamnées par le tribunal. Quatre d’entre elles ont pu bénéficier de la relaxe.
« Les peines, explique Thierry Desjardins, procureur de la République à Pointe-à-Pitre, ont été prononcées en fonction de profils de chacun — amendes avec ou sans sursis, travaux d’intérêt général, détention à domicile sous surveillance électronique, révocation de sursis antérieurs, peines deemorsonnement fermes avec ou sans maintien en détention. »
D’autres comparutions à venir
Deux personnes ont été condamnées à de la prison ferme avec maintien en détention. Deux ans pour avoir participé à un pillage de commerce de hi-fi à Pointe-à-Pitre pour l’une des deux personnes, pour avoir tenté de rentrer avec effraction dans une agence bancaire des Abymes pour l’autre.
Mardi 23 novembre, 7 hommes seront jugés, pour des faits graves, la participation armée à un attroupement et l’entrave à la circulation.
Plus tard dans la journée, un homme e 34 ans sera présenté à un juge d’instruction. Il est suspecté — la DZPJ (Direction zonale de la police judiciaire) Antilles le détient dans des locaux du Morne Vergain Les Abymes — d’avoir participé au braquage de trois bijouteries à Pointe-à-Pitre dans la nuit du 18 au 19 novembre.
