Guadeloupe. Un carnaval masqué à Pointe-à-Pitre

La situation sanitaire liée au Covid-19 évoluant favorablement, la préfecture, les collectivités et les fédérations du carnaval ont déterminé un dispositif de « bulle sanitaire » pour le déroulement des festivités, dès le dimanche 13 février.

Sécurité et responsabilité sont les maîtres mots du carnaval 2022 en Guadeloupe. Les défilés prévus ce dimanche 13 février, à Pointe-à-Pitre serviront de tests pour les prochaines semaines.

Les réunions de concertation entre la préfecture et les acteurs du carnaval ont permis de définir un cadre pour le bon déroulement des festivités. Il s’agit, d’une part, d’assurer la sécurité des carnavaliers pendant leurs sorties dans les rues, mais aussi celle du public. Dès 15 heures, les principaux axes de circulation de Pointe-à-Pitre seront interdits aux véhicules pour laisser le champ libre aux carnavaliers, de 16 à 22 heures.

Carnavaliers testés, public masqué

Joël Jacota, président du GCCRP.

La question sanitaire reste au cœur du débat. Avant de prendre le départ, les carnavaliers devront se faire tester dans leur local. Le public lui, devra porter le masque et éviter les regroupements.

« Au départ, j’étais sceptique, confie Joël Jacota, président du GCCRP (Groupement pour la culture et le carnaval de la région pointoise). Mais, dimanche, au local du groupe Double face, par exemple, j’ai pu constater que les carnavaliers avaient déjà entrepris de se faire tester avant de défiler. Maintenant, il faut que le public lui aussi joue le jeu et porte le masque. Même si la contamination diminue, le Covid est toujours là. »

Sous haute sécurité

Pas question en effet que les festivités carnavalesques soient une source de propagation du virus. Pour y veiller, à Pointe-à-Pitre, ce dimanche 13 février, la ville, la communauté d’agglomération Cap Excellence, la Police, le GCCRP (Groupement pour la culture et le carnaval de la région pointoise) seront sur le pont.

Si le test de ce dimanche 13 février à Pointe-à-Pitre est concluant, la ville pourrait reconduire et améliorer le dispositif les semaines suivantes jusqu’aux jours gras.

Cécilia Larney

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