Le LKP a appelé ce jeudi 17 novembre à une amplification de la mobilisation contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire en Guadeloupe dans un tract (voir plus bas).
« Malgré les interpellations à l’adresse du Président de la République Française, du Premier ministre, du ministre de la Santé, des parlementaires de Guadeloupe, des élus régionaux et départementaux, malgré les préavis et les mouvements de grève déclenchés notamment par les pompiers, par les personnels soignants des hôpitaux, des cliniques, par les salariés de la médecine du travail, de l’hôtellerie, des établissements des secteurs de la Petite Enfance et du médico-social, par les enseignants, etc. Malgré les propositions faites aux autorités de l’Etat… »
Des interpellations
sur les barrages
Le LKP revient sur les interpellations effectuées ces quatre derniers jours, sur des barrages, par les forces de l’ordre et donne pour mot d’ordre Pran lari la. Dont quatre ce matin, dont un sapeur-pompier qui aurait déposé des pneus sur la route et se serait apprêté à y mettre le feu. Trois individus soupçonnés de tenir le barrage de Sainte-Marie ont été aussi interpellés.
Un syndicaliste interpellé mercredi matin a pu quitter l’hôtel de police quelques heures plus tard. D’autres, qui n’ont aucun lien avec les syndicats, ont été interpellés pour jets de pierres ou troubles à l’ordre public à La Boucan Sainte-Rose au petit matin, après l’installation d’un barrage nocturne.
Les enseignants
à leur poste
Les enseignants, notamment ceux affiliés à la FSU, manifestent leur soutien au mouvement de mobilisation. La plupart sont à leur poste (quand il ont pu accéder à leur lieu de travail), ceux qui sont en repos veulent porter leurs difficultés — essentiellement la crainte d’être obligés à la vaccination à laquelle ils ne sont pas soumis actuellement — « dans la rue. »
Le communiqué du LKP :