Avec sa formule très sociale, la SP HLM se remet sur les rails pour satisfaire la demande croissante de logements, en tenant compte des petits budgets.
Après une année 2022 marquée par l’explosion du coût du matériel de construction en raison de l’inflation, dès juillet, la SP HLM pourra enfin lancer un chantier de 25 maisons à Petit-Bourg, dont 10 réservées à des familles en grande difficulté. Suivront, d’ici septembre, la construction de 50 maisons, puis 50 autres, à la fin de l’année 2023. Des projets qui tiennent aussi compte du désir d’accession à la propriété des petits budgets.
« En Guadeloupe, une partie de la population n’a pas les moyens de profiter de l’accession classique à la propriété, souligne Dominique Joly, directeur de la SP HLM. Nous avons développé l’accession très sociale avec des plans de financements personnalisés pour ceux qui sont aux minima sociaux ou trop âgés pour bénéficier d’un prêt immobilier. »
Corinne Diakok-Edinval, nouvelle présidente de la SP HLM
Créée en 1973, la SP HLM a célébré, ce lundi 19 juin, sur la terrasse du MACTe (Pointe-à-Pitre), son 50e anniversaire. Avant l’événement festif, un conseil d’administration a permis d’élire la nouvelle présidente. Comme le veut la tradition, la présidence est assurée, tous les deux ans, en alternance, par un représentant de la ville de Lamentin ou de Pointe-à-Pitre. Clara Rigah a donc cédé la place à Corinne Diakok-Edinval, élue de la ville de Pointe-à-Pitre.
Ce 50e anniversaire a été marqué par une exposition photographique rappelant les réalisations (3965 logements) du bailleur social sur le territoire.
Une centaine de logements construits pour 600 demandes
« On gère peu de logements : l’essentiel de nos opérations de construction est destiné à l’accession à la propriété, indique Dominique Joly, directeur de la SP HLM. Entre 1973 et 1990, nous avons vendu 1600 logements. Puis, nous avons développé du locatif avec 2000 logements. Depuis 2012, nous avons repris l’activité d’accession à la propriété avec un peu plus de 300 logements livrés. »
Une rétrospective qui invite à se tourner vers les nouveaux enjeux. Environnementaux, mais aussi liés à la forte demande de logements que la SP HLM doit pouvoir satisfaire. « Nous recevons 500 à 600 demandes de logements par an, alors que nous n’en produisons qu’une centaine : cette demande nous oblige à construire ! »
À l’heure où le développement durable est devenu une urgence, la SP HLM apporte des solutions techniques pour économiser les énergies et préserver la planète.
Cécilia Larney
