Guadeloupe. Solidarité, cohésion sociale et inclusion

Deux journées, jeudi et vendredi, sont consacrées par le Conseil départemental en partenariat avec l’Etat à la solidarité, à la cohésion sociale et à l’inclusion. Rendez-vous au CWTC de la Pointe Jarry.

La première journée, jeudi, est consacrée aux professionnels avec les discours d’introduction de Guy Losbar, président du Conseil départemental, d’Arnaud Duranthon, sous-préfet chargé de la cohésion sociale, du travail et de la politique de la ville, secrétaire général adjoint de la préfecture, enfin de Ludovic Arbeia, directeur automobile GBH en Guadeloupe.

Un parterre de personnalités. @CP

Solidarité, cohésion sociale, inclusion, des mots qui sonnent fort, qui sont le cœur d’activité du Conseil départemental. Dans son discours, Guy Losbar va insister sur le travail réalisé par ses services, ceci en harmonie avec l’Etat, en l’occurrence la préfecture de Guadeloupe. La solidarité dans une région où la précarité existe, la cohésion sociale dans une région où celle-ci s’est distendue ces dernières années, l’inclusion parce qu’il ne faut laisser personne au bord du chemin. Deux problématiques, l’une désespérante, l’illettrisme, l’autre porteuse d’avenir si elle est maîtrisée, la mobilité. Avec la directrice générale adjointe chargé des solidarités, Catherine Romuald, dont on sait le professionnalisme, et les services du Département, Guy Losbar, il l’a dit, sait que le Département fait son travail.

Guy Losbar :

Adrien Baron, dont Guy Losbar a loué les qualités, est président de la Commission Insertion du Département. Il a fait de l’illettrisme comme de la mobilité, ses préoccupations parce qu’il faut aller de l’avant, venir soutenir les précaires, ceux qui n’ont pas eu la chance de faire des études, ceux qui n’ont pas les moyens de se déplacer et de ce fait ne trouvent pas facilement du travail.

Adrien Baron :

Arnaud Duranthon est un jeune sous-préfet, en charge de la cohésion sociale sous toutes ses formes. Il a au fil de son discours, mis en avant le travail réalisé par les services de l’Etat avec ceux du Département, en bonne intelligence, avec passion. Les soutiens pour lutter contre l’illettrisme, l’incitation à la mobilité, sont aussi l’affaire de l’Etat en Guadeloupe.

Arnaud Duranthon :

Le Groupe Bernard Hayot s’implique depuis de longues années et de plus en plus dans le soutien aux jeunes en recherche de retour au pays et de travail.

Il est vrai qu’avec plus d’une centaine de sociétés et déjà 11 000 salariés sur les Antilles, GBH est un acteur incontournable du marché de l’emploi et du travail.

Mobil’Izy, agence de location solidaire, vient répondre aux problématiques suivantes :
. 57% des Guadeloupéens quittent leur commune pour aller travailler dans une commune centre
. Un ménage sur trois ne possède pas de voiture
. 48% des ménages n’ont qu’une voiture
. Le bus… n’est pas une alternative sûre quand on veut se déplacer.
Ces données viennent du Diagnostic territorial de la mobilité solidaire (2022).

Ludovic Erbeia :

En fait, qu’y a-t-il dans cette convention signée entre GBH, le Département de la Guadeloupe et le GEIQ Archipel Guadeloupe, représenté par son président, Claude Bonnet ?

Afin de lever les obstacles que peuvent rencontrer de nombreux Guadeloupéens en matière de mobilité, le Conseil Départemental, la Préfecture de Guadeloupe, GBH et le GEIQ Archipel Guadeloupe ont uni leurs forces pour lancer le projet MOBIL’IZY. Cette initiative innovante vise à proposer une solution solidaire de location de voitures pour les personnes engagées dans un parcours de professionnalisation ou d’insertion professionnelle, tout en encourageant le développement des pratiques de mobilité durables. En encourageant le covoiturage, Mobil’Izy transforme ses bénéficiaires en véritables acteurs de mobilité solidaires. Ils participent ainsi à multiplier les effets positifs solidaires et éco de cette initiative.

Claude Bonnet, Guy Losbar et Ludovic Erbeia. @CP

La lecture du préambule explique tout : « La Guadeloupe est confrontée à de nombreux défis, notamment un taux de chômage élevé, un fort taux d’illettrisme, une baisse de la démographie et un vieillissement de la population, un départ des jeunes, un réseau routier régulièrement embouteillé, une concentration de l’activité économique sur le territoire de cap excellence, un secteur informel vivace et un territoire archipélagique se caractérisant par un aménagement et un développement économique inégal.

Dans ce contexte, la formation des hommes, le développement des compétences et l’insertion professionnelle, en plus d’être des facteurs clés du développement économique deviennent les fondements de la cohésion sociale et de la stabilité sociétale du territoire.

Tous ces outils de formation et d’insertion professionnels sont toutefois entravés par les limites de l’offre de mobilité collective et un système de transport en commun peu fiable inaccessible et cher. »

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