Première rencontre ce 2 décembre 2021 entre les élus et les syndicats et formations politiques qui constituent le Collectif des organisations en lutte contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire. Le cadre : une salle de la Faculté de Droit de l’Université des Antilles, à Fouillole.
Les syndicats — UGTG, CGTG, FO, FSU, SNCL, en tout une dizaine — sont venus avec la plateforme de revendications remise aux autorités et aux élus le 2 septembre, une trentaine de points, dont les premiers sont relatifs à l’abrogation de la loi du 5 août 2021 portant obligation aux soignants et sapeurs-pompiers d’être vaccinés au 15 novembre. Pour les soignants et sapeurs-pompiers, l’obligation a été reportée par le gouvernement au 31 décembre 2021.
Les syndicats veulent l’abrogation immédiate de la loi et la réintégration des soignants suspendus faute d’être vaccinés. Ceci concernerait plus de 3 000 salariés, selon Elie Domota, porte-parole du LKP, composante du collectif..
Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, de passage en Guadeloupe en début de semaine, a redit qu’il n’était pas question d’abroger sur un département une loi nationale. Seule concession, mettre en place une discussion soignant par soignant pour inciter à la vaccination. Ce que les opposants n’estiment pas acceptable.
Pour tenter de mettre fin au confit, avec son cortège de barrages et une économie en berne, les grands élus, présidents des collectivités majeures, de certaines EPCI, le président de l’Association des Maires, sénateurs et députés, ont pris l’initiative de créer les conditions d’une rencontre avec les syndicats.
Ce matin, les syndicats ont venus, et aussi des organisations citoyennes, comme Sentinelle Guadeloupe, le Parée…
C’est de méthode qu’ils ont parlé, les syndicalistes ayant dit qu’ils travailleraient sur la plateforme et uniquement sur cette plateforme. Point par point, jusqu’à résolution de tous les problèmes qui se posent aux travailleurs. A commencer par l’abrogation de l’obligation vaccinale…