Lundi 22 novembre en début de soirée, le Premier ministre, Jean Castex, a reçu les élus guadeloupéens venus lui présenter la crise sociale telle qu’elle s’est envenimée depuis une semaine et singulièrement depuis la nuit de jeudi à vendredi, avec son cortège de barrages pour protester contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire, mais aussi, en marge du mouvement de mobilisation, des bandes armées qui cassent et pillent les magasins en profitant de la situation.
Les syndicalistes ne sont pas sur les barrages édifiés sur la plupart des routes de l’archipel. Ce sont plutôt des jeunes et des riverains qui tiennent ces barrages.
Cependant, ils relaient le mal-être qui touche une grande partie de la population, dont les jeunes qu’on retrouve sur ces barrages.
Depuis quelques semaines (le 2 septembre exactement), l’intersyndicale dont Elie Domota est le porte-parole, a déposé entre les mains des autorités et du patronat une plateforme de revendications. Maïté Hubert M’Toumo, secrétaire générale de l’UGTG, l’a dit sur Karib’Info et ailleurs, les syndicats sont prêts pour des négociations qui dépassent le cadre sanitaire.
Pour eux, les réponses données par Jean Castex aux élus qui étaient venus avec leur liste de propositions ne sont pas celles qu’ils attendaient. Ils réitèrent leur souhait de négociations le plus rapidement possible.
Ce mardi 23 novembre, en milieu de matinée, les associations patriotiques d’un côté, l’UGTG de l’autre vont tenir deux conférences de presse pour dire leur sentiment et la suite de la mobilisation.