Mercredi 22 janvier, le président du conseil régional Ary Chalus et la vice-présidente Marie-Luce Penchard, ont rencontré le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau afin d’aborder la situation sécuritaire préoccupante en Guadeloupe. Il était accompagné de Marie-Luce Penchard, vice-présidente de la Région.
La Guadeloupe est confrontée à une délinquance qui en fait l’un des départements les plus criminogènes de France. Ce n’est pas une nouveauté.
« Le nombre insoutenable d’homicides qui détruit notre jeunesse ou encore la dernière saisie record de drogue au Havre en provenance de Guadeloupe, révèle que l’archipel pourrait devenir une plaque tournante du trafic de stupéfiants vers l’Europe », affirme un communiqué de la Région Guadeloupe.
Le conditionnel est de trop, c’est déjà une plaque tournante, selon les termes employés par le procureur général Eric Maurel dans une interview accordée au magazine L’hebdo Antilles-Guyane (hebdoantillesguyane.com)
« Cette situation plus qu’alarmante nécessite une action ferme et déterminée pour protéger les Guadeloupéens », affirme le communiqué de la Région Guadeloupe.
Le président de la Région a insisté auprès du ministre de l’Intérieur sur la nécessité de renforcer et de pérenniser le dispositif global avec une surveillance plus resserré des côtes guadeloupéennes pour combattre les trafics illicites de stupéfiants et d’armes à feu.
Le ministre a salué l’action des forces de l’ordre (Police et Gendarmerie) et encouragé l’ensemble des acteurs locaux (élus, associations) à resserrer leur collaboration.
