Guadeloupe. Que se passe-t-il au complexe sportif de Rivière des Pères ?

Que se passe-t-il au complexe sportif de Rivière-des-Pères/Basse-Terre ? La réponse est simple : RIEN. Et André Atallah, maire du chef-lieu de la Guadeloupe, s’en inquiète.

« Les nombreuses dégradations et dysfonctionnements que connaissent les différents équipements sportifs du complexe sportif de Basse-Terre m’obligent à vous interpeller chacun dans vos responsabilités », affirme André Atallah.

Dans un courrier il a interpelé le président de Région, Ary Chalus, le président de la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe, Thierry Abelli, Marc Le Mercier, délégué régional de la DRAJES (ex-Jeunesse et Sports).

« Je sollicite la mise en place d’un comité de pilotage – COPIL, leur dit-il, visant à développer les synergies organisationnelles et financières dans l’intérêt de la communauté et de l’attractivité sportive de l’agglomération Sud Basse-Terre. »

La situation est à pleurer : « Le stade de football, est resté interdit de compétition de 2017 à 2022, suite au passage de l’ouragan Maria. Les travaux réalisés ont certes permis sa réouverture, mais en pratique, l’absence d’éclairage rend impossible la tenue des matchs de football de régionale 1.

Dernièrement, la demi-finale de la coupe de la Guadeloupe entre 2 clubs de Basse-Terre a été programmée à Baie-Mahault.

Ces matchs, systématiquement organisés à l’extérieur même quand une équipe de Basse-Terre est censée « recevoir », engendre des surcoûts de déplacement pour les clubs du chef-lieu.

Cet équipement doit d’autant plus être une priorité pour nous car, notre championne olympique, Marie-José Pérec, a accepté à ma demande, que ce stade sur lequel elle a effectué ses premières foulées, porte son nom. »

C’est pas gagné !

Et ça continue : litanie lamentable…

« La piscine, première piscine olympique construite en Guadeloupe, qui malgré des travaux réalisés, est impactée par des ouvertures et fermetures successives engendrés par des dysfonctionnements d’exploitation. Vous devinez les conséquences pour les administrés du Sud Basse-Terre et pour l’ensemble de nos élèves.
Le « savoir-nager » est une priorité, surtout pour nos jeunes. J’apprends par la presse et les réseaux sociaux sa réouverture imminente. Je m’en réjouis, en espérant que cette réouverture s’inscrive dans la durée.»

Et encore : « Le Hall des sports, Didier Dinart, qui reste une belle structure est désormais lui aussi menacé dans son exploitation. Les désordres liés aux fuites émanant de la toiture risquent, si les travaux ne sont pas vite réalisés de détériorer le revêtement du sol. En outre l’environnement non entretenu dans les pourtours de l’équipement, laisse en lieu et place de la pratique sportive se développer d’autres activités déviantes, trafics et dépôts de sauvages de déchets (VHU). »

Bref, espérons que cet appel sera entendu… Allo Ary ! Allo Marc ! Allo Thierry !

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