Guadeloupe. Protestation au sommet contre la carrière de Rivière-Sens

A chaque grosse tempête, Fiona, Philippe, Tanny, la montagne de pouzzolane qui se trouve au-dessus de la marina de Rivière-Sens et du centre Manioukani, dégringole et se déverse pour partie dans la marina, sur la nationale, un peu plus loin que la plage. Bref, des dégâts considérables et des inconvénients certains puisque Vieux-Fort n’est plus accessible qu’en faisant le grand détour par le bourg de Ttois-Rivières.

Cette montagne de pouzzolane, c’est l’exploitation depuis une quarantaine d’années de ces montagnettes formées par les cendres de la Soufrière, quand elle était très très active.

Marches de protestation, discussions avec l’exploitant de la carrière… rien n’y fait. L’exploitant a une autorisation de travailler jusqu’en 2030.

Les riverains en ont assez, les maires de Gourbeyre et Vieux-Fort aussi qui vont faire la manche après chaque tempête pour avoir des sous afin de remettre le bassin de la marina en état.

Le bassin puisque la route, c’est le Département qui, chaque fois, patiemment, met la main à la poche pour en sortir quelques centaines de milliers d’euros et refaire la route à deux endroits.

Les maires de Gourbeyre et Vieux-Fort ont rédigé un courrier à l’attention de président de la République, Emmanuel Macron, qui a dû crier Clochemerle mais a demandé à l’une de ses petites mains que Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, et Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer s’en occupent.

Le courrier des deux maires :

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