Eric Jalton, maire des Abymes, président de Cap Excellence, président de la FRAPP, a pris la plume pour flinguer la gauche écologiste et progressiste… et appeler à voter pour Jean-Luc Mélenchon.
« La gauche française écologiste et progressiste la plus bête du monde, dit-il, à défaut de pouvoir se rassembler sur l’essentiel derrière une candidature commune — afin d’être au moins présente au second tour des élections présidentielles — a décidé de laisser la place à l’extrême–droite new look prenant ainsi le risque avec le renfort des anti-macronistes primaires, de faire élire cette extrême droite à la Présidence de la République française. Dont acte ! »
Il poursuit : « Pour ma part et dans ces conditions, je ne serai pas complice de cette forfaiture. J’ai donc décidé dans le droit fil de mes précédents mots d’ordre de voter progressiste, humaniste, écologiste et antiraciste au premier tour des élections présidentielles en portant ma voix au candidat Jean-Luc Mélenchon dont le projet écologiste, progressiste et antiraciste ainsi que sa connaissance de nos problématiques locales, méritent de se confronter au second tour aux bilan et projet du Président sortant. »
Pour une réforme du mode de scrutin
Et comme Eric Jalton n’est pas homme à s’en tenir là et a toujours des idées sur tous les sujets, il poursuit son propos : « Si les candidats aux élections présidentielles pouvaient se maintenir en cas de second tour avec au moins 12,5% des suffrages exprimés au premier tour, le jeu serait plus ouvert pour l’élection à la Présidence de la République Française et ce faisant plus démocratique.
Car à l’instar des élections législatives, municipales ou départementales, des possibilités de présence au second tour de sensibilités plus diverses permettraient aux sensibilités proches de se rassembler au second tour sur une candidature ayant atteint cette barre des 12,5%.
On peut ainsi dans le cadre de l’actuelle élection présidentielle imaginer un 2e tour Macron-Le Pen-Mélenchon qui tous, sont actuellement à plus de 12,5% dans les sondages ! Et dans ces conditions le jeu serait plus ouvert que ce que nous prédisent les sondages pour le deuxième tour. »
