Depuis 2019, Audrey Lengrai mûrit son projet : aller de la production à la transformation du piment végétarien. Malheureusement Audrey n’a pas de foncier et c’est son combat que de trouver des terres pour développer son activité.
Audrey Lengrai est déterminée. Elle a préparé et obtenu, cette année, une licence d’agronomie pour que son projet avance plus vite. On lui a dit qu’il fallait des diplômes, elle l’a fait.
Que veut Audrey Lengrai ? Sur une petite parcelle, à peine 1 500m2 qui est mise à sa disposition gracieusement par un ami agriculteur à Morne à l’Eau, la jeune femme fait pousser avec des saisonniers des piments végétariens, deux variétés, jaune et rouge.
Mais, son truc, c’est l’agrotransformation : équipée d’une déshydrateuse achetée grâce à une aide de la Région Guadeloupe, Audrey Lengrai sèche et pulvérise des piments végétariens pour lesquels elle a une clientèle qui se développe.
Une clientèle encore très privée
« Pour l’instant j’ai des clients locaux, qui, par le bouche à oreille, se multiplient. J’ai été approchée par un client potentiel au Canada et un autre en Arabie Saoudite. Je pense que je peux rapidement me développer en Guadeloupe et pour la vente à l’exportation. »
Inutile de chercher ses pots de piment sec – et goûteux — sur le marché : il n’y en a pas encore.
C’est pour cela, qu’après avoir produit sur sa petite parcelle plus de 500 kilogrammes de piments végétariens jaunes ou rouges Audrey Lengrai veut passer à la vitesse supérieure.