Vous avez rencontré Gérard Larcher, président du Sénat. A-t-il été sensible à vos préoccupations locales ?
Le président Larcher a été à l’écoute des élus et principalement des maires. Il a reconnu suite au débat que nous avons eu la nécessité d’une loi qui encadre le relogement des familles qui ont construit dans les zones à risque par le passé, et qui prévoit les mesures d’indemnisation et de prise en charge des conséquences du changement climatique et des catastrophes naturelles.
Avez-vous pu lui dire l’indignation à la suite du non-lieu chlordécone. Et votre souhait d’un débat législatif sur le sujet ?
S’agissant du Chlordecone il a rappelé qu’il a été le ministre qui a traité la question de l’amiante et qu’il soutien l’adoption d une loi qui définit les responsabilités de l’État, les indemnisations, la dépollution et le dépistage pour l’accompagnement des Guadeloupéens.
Le président de l’AMF sera en Guadeloupe cette semaine. Quel est le sens de sa visite. Sur quels dossiers locaux attirerez-vous son attention ?
Ce sont les mêmes sujet avec les mêmes demandes qui seront exposées au président de l’AMF.
Avez-vous abordé le souhait des élus locaux de plus d’autonomie ?
Sur la question de la décentralisation, le principe est de rechercher l’efficacité des politiques publiques avec le principe de subsidiarité. Gérard Larcher a rendez-vous avec le président de la République pour savoir s’il se dirige vers une révision constitutionnelle. Tout mouvement de décentralisation, de déconcentration, de simplification et de différenciation doit être accompagnée d’une autonomie fiscale.