Guadeloupe. Politique. Quatre noms pour succéder à Bernard Pancrel à la mairie de Saint-François

Le tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre a prononcé, mardi 2 juillet, la condamnation du maire de Saint-François, Me Bernard Pancrel, pour favoritisme, faux et usage de faux. Décision exécutoire même si Me Pancrel a interjeté appel de cette décision. Il a perdu ses mandats de maire de Saint-François, de conseiller communautaire, de conseiller régional. Ce soir, à partir de 18 heures, le conseil municipal doit se réunir pour élire un nouveau maire, de nouveaux adjoints.

Que s’est-il passé ?

Les magistrats du tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre ont suivi à la lettre le réquisitoire du procureur de la République. Ils ont reconnu Bernard Pancrel coupable de favoritisme et de faux et usage de faux. Ils ont même souligné que c’était de sa part une véritable machination pour attribuer spécifiquement la gestion du club house du golf de Saint-François à une personne bien déterminée.

Ils l’ont condamné à 18 mois de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende, 5 ans d’interdiction d’exercer un mandat public et 10 ans d’inéligibilité, le tout soumis à exécution provisoire, ce qui fait que Bernard Pancrel a perdu immédiatement ses mandats de maire, de conseiller communautaire de la CARL et de conseiller régional.

Ce soir, les 33 conseillers municipaux auront le choix.

Qui pourrait se présenter ?

Muguette Daijardin Morfan, première adjointe, soutenue par le groupe de Sophie Peroumal-Sylvanise, membre influente de l’opposition.

Teddy Mary, ancien premier adjoint de feu Laurent Bernier, porté par l’Union pour Saint-François. Il a l’expérience mais aussi à son bilan le déficit de la commune du temps de M. Bernier.

Jean-Luc Périan, soutien de Bernard Pancrel, deuxième adjoint, qui avait quitté la majorité municipale il y a peu, pour se démarquer de la politique financière du maire. M. Périan a toujours soutenu que si la première adjointe n’y allait pas, lui irait.

Yvanne Chékamie-Losbar, présidente de la commission Solidarité de la ville. Elle pourrait être la personne de consensus.

Il faut 17 suffrages sur un nom pour avoir celui du maire de Saint-François dont le premier travail sera de réduire le déficit : 6 millions d’euros.

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