Guadeloupe. Politique. Le président Chalus s’est engagé à réunir le Congrès des élus avant la fin de l’année

Plénière à la Région Guadeloupe. Ils sont venus, ils sont tous là, pour accueillir un nouveau conseiller régional, Yves Nimias, en remplacement de Bernard Pancrel empêché suite à une affaire de justice. Ils sont tous là pour écouter le président Chalus évoquer la situation internationale, brûlante, la situation nationale, tout autant complexe après la dissolution de l’Assemblée nationale.

Yves Minias :

« Mon ambition a toujours été que la Région soit un rempart pour les Guadeloupéens. » Comprendre pour les protéger.

Le président de Région énumère les travaux régionaux menés depuis son premier mandat jusqu’à nos jours : routes, lycées, eau, etc. mais aussi les

Président du Congrès pour 6 mois, Ary Chalus semble prêt à le réunir d’ici la fin de l’année, ce qu’il avait refusé jusqu’à présent.

Géraldine Barlagne-Naigre, vice-présidente de la Commission Culture, présente un jeune Guadeloupéen méritant, David Mars, qui vient d’obtenir sa certification professionnelle de scénariste, délivrée par le Conservatoire européen d’écriture audiovisuelle (CEEA).

Géraldine Barlagne-Naigre :

Cette formation, longue, a été soutenue par la Région Guadeloupe.

Les deux présidents des comités consultatifs, Christophe Wachter, du CESER, Félix Lurel, du CCEE, donnent leurs avis sur les différents points soumis à l’approbation des élus régionaux.

Christophe Wachter replace les débats dans le contexte international, national, local.

Le CESER est favorable à l’adoption des résolutions du Congrès des élus réuni le 12 juin.

Il regrette cependant que les réunions successives sèment le doute dans l’esprit des Guadeloupéens puisqu’ils peuvent ne pas comprendre les objectifs poursuivis. Idem pour les autorités gouvernementales qui peuvent penser que les élus locaux ne savent pas où ils veulent aller…

De même, le CESER souhaite se saisir des contenus des résolutions — Adaptation et création d’un pouvoir normatif local ; répartition des compétences Etat-échelon local ; architecture institutionnelle ; hymnes et symboles — en vue d’apporter le regard de la société civile et de clarifier les objectifs d’évolution…

Avis favorable aussi pour le projet de contrat de convergence et transformation 2024-2027 (c’est ce qui a remplacé le contrat de plan Etat-Région). La Région participera à hauteur de 98 millions sur une enveloppe globale de 337 millions.

Ary Chalus au perchoir. @AJV

Prenant la parole à son tour, Félix Lurel s’étend sur les résolutions du Congrès du 12 juin. Pourquoi ? Pour couper les cheveux en quatre, diront certains, pour clarifier des points flous ou ressentis comme flous. Surtout ceux concernant la culture qui ne semble pas avoir été suffisamment prise en compte par les élus du Congrès.

Il appelle à de la circonspection avant de rendre des conclusions définitives…

Pour les avis concernant d’autres points à l’ordre du jour, Félix Lurel exprime la satisfaction du CCEE.

« Pas de commentaire, mon reflète tout ceci en matière d’accompagnement, d’amélioration », souligne Ary Chalus.

Le premier vice-président, Jean-Marie Hubert, président de la commission de synthèse, fait le point sur les différents dossiers.

Camille Pelage intervient en lisant le mémorandum des élus de Marie-Galante sur la perte de population sur l’île, la paupérisation des activités économiques, l’abandon par les administrations, en dépit des efforts faits par les communes, les collectivités majeures, l’Etat. « C’est inexorable. C’est lié à la double insularité. Les trois maires, les deux conseillers départementaux, le conseiller régional de marie-Galante demande que l’île bénéficie d’une discrimination positive. » Les élus de l’île veulent le maintien de la CCMG et non une communauté des îles du Sud ; la représentation des élus de Marie-Galante  dans toutes les instances prévues par le Congrès ; une zone défiscalisée sur tout le territoire de Marie-Galante, une TVA à taux zéro ; une dotation de double insularité par la Région (Octroi de mer) ; une réelle continuité territoriale, etc.  Huit points précis.

Camille Pelage :

Bernard Guillaume, président du groupe Péyi Gwadloup, ne « se reconnait pas dans la méthode suivie par le Congrès des élus du 12 juin. » on se souvient que les élus socialistes n’avaient pas participé au Congrès parce que le président Losbar l’avait maintenu quand ils voulaient le voir reporté. « Les élus Péyi Gwadloup ne participeront dont pas au vote », conclut Bernard Guillaume qui a écrit une lettre au président Chalus pour lui demander officiellement la tenue d’un Congrès d’ici la fin de l’année.

Bernard Guillaume :

« Nous allons poursuivre effectivement ces travaux ensemble », commente Ary Chalus.

Long monologue du président Chalus pour rappeler qu’il est tout entier au service des Guadeloupéens. Il énumère les jeunes aidés par la Région Guadeloupe, les 26 communes aidées pour la mise en place d’infrastructures, revient sur « l’amour pour la Guadeloupe… » qu’il faut toujours avoir. Et conclut, prophétique : « Rassurez-vous, les choses vont changer bientôt. »

Les quatre résolutions du Congrès des élus sont votées à l’unanimité.

Deuxième point à l’ordre du jour : le contrat de convergence.

Combien ? Le Plan est financé comme suit :

. Etat : 153,4M€
. Région : 97,8M€
. Département : 65,5M€
. EPCI : 20,7M€

Au total, 337,4M€.

Ary Chalus insiste — « pour une certaine presse », dit-il (?) — sur l’utilisation faite de ces sommes. Ici, le soutien de 90 projets.

Loïc Martol (Péyi Gwadloup) souhaiterait qu’il y ait plus de suivi des projets : ceux qui vont au bout, etc. « Sans polémique », précise-t-il.

Le contrat de convergence de la Guadeloupe reçoit moins de fonds puisque les EPCI, par exemple, n’a pas les fonds propres pour lancer des projets… « Le contrat de convergence est en résonnance des fonds européens », précise Jean-Louis Boucard, directeur financier de la Région.

Ary Chalus :

Au bout de trois ans d’existence, l’Agence régionale de la Biodiversité, émanation de l’Agence Française de la Biodiversité présidée par la vice-présidente de la Région, Sylvie Gustave dit Duflo,  change de gouvernance, avec des apports financiers du Département et des conseillers départementaux au conseil d’administration.

Sylvie Gustave dit Duflo :

Pour ceux qui se plaignent que la Région ne travaille pas assez, le président Chalus a demandé au président de la commission Travaux routiers, Philippe Dezac, de faire un point sur… les abribus, effectivement importants.

Philippe Dezac :

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