Guadeloupe. Péyi Gwadloup préoccupé de la situation des stagiaires du centre de formation ESRP Emergence

Les élus régionaux Péyi Gwadloup Magaly Marcin, Sylvie Chammougon Anno et Loïc Martol sont allés jeudi 24 avril à la rencontre des délégués représentants de formations du centre ESRP Emergence à La Jaille Baie-Mahault.

Ces élus de terrain ont écouté et pris la mesure des grandes difficultés que rencontre ce centre spécialisé dans les formations à destination des personnes en situation de handicap, en apportant leur soutien à des personnels dévoués et mobilisés.

En effet, 69 stagiaires sont victimes de retards de paiement récurrents de leurs rémunérations depuis que cette responsabilité incombe à Guadeloupe Formation.

Ces retards vont de 3 à 8 mois. Or, ces rémunérations sont indispensables pour couvrir les frais de transport, de restauration, voire de garde d’enfants qui permettent aux stagiaires de suivre effectivement leur formation.
En outre, le centre ESRP lui-même constate des retards de paiement par la Région Guadeloupe qui assure le financement des formations.

Les élus du groupe Péyi Gwadloup ont pris acte des engagements de la collectivité régionale de régulariser « dans les prochains jours » les situations individuelles.

Il s’agit non seulement de solder les arriérés, mais également de s’assurer de la reprise des versements réguliers afin
d’épargner à ces stagiaires les nombreux tracas administratifs auxquels ils font face en raison des paiements aléatoires de leurs rémunérations.

« Préoccupé de longue date des défaillances de Guadeloupe Formation et plus largement par les difficultés des centres de formation dans notre archipel, le groupe Péyi Gwadloup sera vigilant quant au respect des engagements de la collectivité », assure Bernard Guillaume, président du groupe.

Ceci d’autant que ESRP Emergence est le seul centre à dispenser en Guadeloupe des formations spécialisées pour le retour à l’emploi des personnes en situation de handicap.

« Le fragiliser ou le mettre en péril, c’est risquer de contraindre ces publics à se former à l’extérieur du pays pour des coûts bien plus élevés », explique M. Guillaume.

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