Guadeloupe. Petit-Canal a son city-stade grâce à la Région

Ary Chalus, président de Région, a, une nouvelle fois, mis les pendules à l’heure : les communes voient leur déficit résorbé parce qu’elles ne dépensent pas pour les routes communales, les infrastructures sportives, les éclairages publics… parce que c’est la Région qui les leur offre. Elles peuvent ainsi concentrer leurs finances sur l’essentiel.

Blaise Mornal, maire de Petit-Canal, vient de se voir offrir pour sa commune, section Gros Cap Sainte-Geneviève un city stade tout neuf. Ne lui a coûté que la clôture… et, pour l’avenir, l’entretien.

Vendredi matin, au premier rang des invités autour d’Ary Chalus et Blaise Mornal, il y avait Sheilah Rampath, première adjointe et conseillère régionale, Yves Minias, conseiller régional, Sylvie Vanoukia, conseillère régionale, Gersiane Bondot-Galas, conseillère régionale, Bernadette Thuram, conseillère régionale, Malige Pasquin et Joseph Marelille, qui donnent leur nom au city-stade.

Blaise Mornal :

« C’est quand ils sont vivants que je veux honorer les Guadeloupéens qui ont bien mérité du pays. » Cette phrase, Ary Chalus la répète aussi souvent. Chaque fois qu’il inaugure une infrastructure sportive. Et l’on voit apparaître à son côté, devant une foule enthousiaste, un homme, parfois une femme, qui a été grand champion de Guadeloupe ou d’ailleurs, puis s’est consacré à l’arbitrage, a dirigé un club, fait partie de la ligue… L’homme ou la femme honorés, parfois ils le sont tous les deux, sont là, bien droits, en pleine santé.

Souvent aussi, Ary Chalus les connaît : il a été à l’école avec lui, ou alors ils ont joué au foot ensemble. Parfois, comme ce matin avec Joseph Marelille qui raconte l’anecdote, l’un était sergent (Ary Chalus) et faisait marcher l’autre au pas réglementaire (Joseph Marelille).

Mais, souligne le président de Région, c’est le simple hasard. « C’est le maire qui choisit qui il veut, je dis banco. »

Joseph Marelille :

Là, outre Joseph Marelille, dit Bokassa, joueur de foot, Blaise Mornal a choisi une encore jeune femme, Malige Pasquin, ancienne joueuse de football. L’une des premières en Guadeloupe.

Malige Pasquin :

L’un comme l’autre semblent émus de l’honneur qui leur est fait. L’un comme l’autre étaient à la fin de leur carrière professionnelle entraîneurs. L’un comme l’autre ne veut pas entraîner les jeunes joueurs. Ceux-ci sont, disent-ils, difficiles, capricieux, répondent, etc. Bref, sans aucune éducation…

Joseph Marelille a prévenu ceux qui étaient là, dans le public : « Si vous ne vous disciplinez pas, vous n’arriverez à rien ! », Malige Pasquin a dit : « Vous n’écoutez pas les conseils qui vous sont donnés. Vous n’irez pas loin. Le sport de compétition, c’est la rigueur avant tout ! »

Les installations inaugurées sont dans un quartier, Gros Cap Sainte-Geneviève, plutôt dynamique.

Dans son discours, Blaise Mornal a rappelé que Petit-Canal est terre d’histoire mais aussi terre de sports, avec de beaux clubs de football et de cyclisme, un stade de qualité, auquel il manque une piste d’athlétisme. Il faisait là un appel du pied au président Chalus qui a bien entendu…

Il a aussi et tous les intervenants le diront qu’il faudra laisser les équipements propres après chaque entraînement. S’il faut le répéter c’est que, dans l’esprit de certains ce n’est pas acquis malheureusement.

Ary Chalus :

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