Guadeloupe. Personnels suspendus : le Collectif des organisations veut renforcer la mobilisation

Au Bik du Chu de Guadeloupe, ce mercredi 24 août, le Collectif des organisations a annoncé les actions à venir, notamment sur le plan juridique, pour la réintégration des personnels suspendus sans salaire depuis 10 mois.

Un an de mobilisation dans les communes, 10 mois de privation de salaire pour les personnels de santé, du social et du médico-social qui ne se sont pas soumis à l’obligation vaccinale, des rencontres avec les autorités de santé locale, des politiques, y compris le ministre délégué aux Outre-mer…, et toujours rien. Pour autant, le Collectif ne désarme pas.

A l’approche de la rentrée, le Collectif, qui n’était pas en « vacances », s’apprête à entamer une nouvelle phase dans sa mobilisation. Après avoir sensibilisé la population lors des différentes étapes du Tour cycliste de Guadeloupe, puis organisé une grande journée de solidarité, le 20 août, pour aider les personnels suspendus à faire face à la rentrée scolaire de leurs enfants, le Collectif des organisations s’apprête à entamer une nouvelle phase de sa mobilisation.

« La situation ne fait qu’empirer. »

Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG.

Il s’agit non seulement de poursuivre les actions dans les communes (meetings, marches hebdomadaires…), mais aussi de mobiliser « l’ensemble des Guadeloupéens, selon Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG. La situation en Guadeloupe est catastrophique sur le plan de la santé, de l’éducation, de la distribution de l’eau, des sargasses…, sans parler d’une partie de la population qui est toujours soumise à la précarité parce qu’on refuse de la réintégrer malgré l’échec de la politique vaccinale. La situation ne fait qu’empirer. Aujourd’hui, plus que jamais, il est nécessaire que l’ensemble de la population se mobilise pour l’avenir de la Guadeloupe. »

Septembre annonce aussi l’ouverture d’une série de procédures juridiques pour obtenir « l’annulation des suspensions prononcées à l’encontre des personnels de santé, mais aussi leur réintégration, le paiement de leurs salaires et leur indemnisation à hauteur de 50 000 euros par personne », rappelle Gaby Clavier, de l’UTS-UGTG. Une première audience est prévue, ce jeudi 25 août, au tribunal administratif, à Basse-Terre. Cécilia Larney

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​