Ce dimanche marque la clôture du premier festival Patrimoines en lumières de la ville de Basse-Terre, lancé jeudi 2 mai.
Conçu pour mettre en lumière la richesse du patrimoine architectural, historique, culturel…, le festival Patrimoines en lumières a permis aux scolaires et au grand public de profiter d’une diversité d’animations, en journée et en soirée, depuis le 2 mai. Entre théâtre, danse, cinéma, musique, arts du cirque, histoire…
Ce dimanche 5 mai, le groupe emblématique de Basse-Terre, Les Aiglons, assurera le concert final, sur l’esplanade du Port, de 18 h 30 à 20 h 30.
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Pour cette dernière journée, les festivaliers peuvent profiter :
- du village Jardin créole (place de l’Hôtel de ville), jusqu’à 17 heures
- de l’atelier de dessins Espace de sororité pour recoudre les blessures avec Glwadys Gambie (place de la mairie, Village créole), jusqu’à 17 heures
- de la prestation Lecture à emporter, entre paroles et musique, de Leedyah Barlagne et Teddy Gaspaldy (maison Coquille), à 16 heures
- du spectacle Sapiens, de la compagnie Mounka (auditorium Jérôme-Cléry), à 17 heures
Dialogue entre mémoire et art
Parmi les temps forts du festival, notons l’inauguration vendredi 3 mai, de la fresque Ode à la créolité, à la Rue du Nègre-sans-peur, réalisée par Yeswoo (graffeur), Jean-Marc Louis (plasticien), les conférences et visites guidées, notamment avecl’historien René Bélénus, le débat sur l’histoire et l’héritage précolombien de la ville de Basse-Terre, mais aussi les concerts d’E.Sy Kennenga et Mino Cinelu, samedi 4 mai.
« La fresque inaugurée à la Rue du Nègre-sans-peur est une belle illustration d’une des préconisations du Conseil des territoires de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage : faire en sorte que nos sites mémoriels soient aussi des lieux de création et de diffusion de l’art ! », a commenté Georges Brédent, président du Conseil des territoires de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
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