Après la Martinique et Saint-Martin, le ministre délégué aux Transports sera en Guadeloupe dimanche et lundi.
A cette occasion le ministre visitera les installations du Grand Port Maritime de la Guadeloupe (GPMM). Près de 1 150 000 passagers y ont été accueillis en 2023, grâce à la reprise de l’activité croisière et au redémarrage de l’activité inter-îles.
La première phase du projet de Port Nouvelle Génération a consisté à créer un nouveau chenal, aménager les quais existants pour accueillir de plus gros porte-conteneurs, et créer un nouveau terre-plein.
Une seconde phase sera amorcée prochainement et consistera à réaliser une extension de 120 mètres du quai adossé au nouveau terre-plein. Cet investissement s’inscrira plus largement dans la cadre du projet dit « Hub Antilles ».
Le ministre visitera ensuite les installations aéroportuaires du Pôle Caraïbes.
Patrice Vergriete profitera de ce déplacement pour rencontrer les élus et les parlementaires de la Guadeloupe.
Ainsi, il rencontrera le président du Conseil départemental Guy Losbar, ce dimanche 24 mars, à la Résidence départementale du Gosier. Cette rencontre permettra au président Losbar d’aborder avec le ministre les grands enjeux de mobilité et de transport sur l’archipel sujet à une triple insularité.
Le même dimanche, il donnera un dîner républicain avec l’ensemble des grands élus.
Lundi matin, le ministre rencontrera Ary Chalus, président du Conseil régional. Si la continuité territoriale est l’affaire de l’Etat, le transport est celle de la Région. On se souviendra que la Région soutient les transporteurs maritimes de passagers vers les îles de l’archipel sous la forme non seulement d’aide ponctuelle aux armateurs (afin de soutenir la multiplicité des compagnies maritimes dans la zone), mais plus généralement sous forme d’une aide — rendue limitée ces derniers temps compte tenu des abus constatés — sur les prix des billets pour les personnes pouvant attester qu’elles résident dans ces îles.
Le Département, qui a en charge les aérodromes départementaux (Basse-Terre, Marie-Galante, Désirade, Terre-de-Haut), a émis un temps le souhait d’inciter à l’installation d’une petite compagnie aérienne qui ferait le transport des passagers quand la mer ne le permet pas par bateau (pour transporter des personnes ayant un rendez-vous médical par exemple) ou quand il y a une urgence (urgence sanitaire quand l’hélicoptère de la Sécurité civile n’est pas disponible). Il semble que parallèlement ou en synergie (c’est à définir), la Région ait aussi le désir d’avoir un prestataire aérien qui pourrait assurer le même type de service d’urgence.
