Les fouets claquent fort à Basse-Terre, y compris de nuit lors des entraînements dans les cours des résidences où les gens veulent dormir tranquillement.
Le maire de la Ville de Basse-Terre, André Atallah, rappelle son attachement à la richesse des traditions carnavalesques qui font l’âme de notre territoire. Cependant, il invite chacun à veiller au respect tranquillité et du bien-être de tous les habitants, dans un esprit de cohabitation intergénérationnelle.
Depuis le début de cette semaine, plusieurs jeunes s’entraînent chaque soir à manier les fouets de carnaval, une pratique emblématique et profondément ancrée dans notre culture.
Cependant, la proximité de ces entraînements avec les résidences et des établissements sensibles, comme le Centre Hospitalier de Basse-Terre (CHBT), ainsi que les horaires prolongés au-delà de 22 heures, génèrent des nuisances sonores qui affectent la qualité de vie de nombreux citoyens.
Le maire de Basse-Terre, André Atallah, appelle à un juste équilibre entre le maintien de nos traditions et le respect des droits de chacun.
Ainsi, le maire en appelle au bon sens de chacun :
- Définir des horaires raisonnables pour les entraînements, permettant à tous de se reposer sereinement, en particulier le soir.
- Encourager l’utilisation d’espaces adaptés et éloignés des zones résidentielles.
« Ces mesures visent à préserver un climat de respect mutuel, tout en offrant à notre jeunesse des espaces et des moments pour s’exprimer pleinement dans le cadre de ces pratiques culturelles », commente André Atallah.
