Guadeloupe. Parents et syndicats de l’Education contre les suppressions de postes

Moins de 24 heures avant la grève du 20 mars, l’intersyndicale de l’Education nationale, soutenue par les fédérations de parents d’élèves, affiche sa détermination.

Eddy Ségur, FSU.

L’acte 1 de la grève longue durée – jusqu’au 5 juillet -, annoncée par l’intersyndicale de l’Education nationale en Guadeloupe (FO, FSU, SNCL, SPEG, UNSA, CGTG) vise une « mobilisation massive », jeudi 20 mars.

Dès 6 heures, pour les uns, à partir de 7 heures, pour les autres, jeudi 20 mars, fédérations de parents d’élèves et syndicats appellent « au blocage des établissements scolaires », qu’il s’agisse d’écoles, de collèges ou de lycées avant de rejoindre le rassemblement prévu devant le rectorat à Dothémare (Les Abymes).

D’un côté, comme de l’autre, organisations syndicats et parents d’élèves refusent les suppressions de postes – 89, en raison des baisses d’effectifs – annoncées dans l’académie de Guadeloupe à la rentrée prochaine.

« Nous souhaitons qu’un maximum d’établissements soit bloqué pour obtenir des négociations, explique Eddy Segur, Secrétaire général de la FSU Guadeloupe. Le préavis de grève couvre toutes les mobilisations possibles entre le 20 mars et le 5 juillet. Naturellement, les élèves passeront les épreuves du Bac et du brevet, mais ce qui importe, c’est l’annulation des fermetures de postes. »

« Laissons nos enfants à la maison le 20 mars », proposent les représentants des parents d’élèves

En phase avec l’appel à la mobilisation générale de l’intersyndicale, les fédérations de parents d’élèves de Guadeloupe expriment leur refus des suppressions de postes : « Laissons nos enfants à la maison, jeudi 20 mars, pour dire Non aux classes surchargées, Non à la dégradation des conditions d’apprentissage, Oui à une école de la réussite pour tous ».

Membre du Komité Kolèj Kannal-Maximilien Vrécord, Lovelie Ramssamy est favorable à la mobilisation contre les suppressions de postes. Dans l’unique collège de Petit-Canal, trois postes pourraient être supprimés, en anglais, histoire-géographie et EPS et deux classes fermées. « Nous sommes concernés directement par les suppressions de postes, commente Lovelie Ramssamy. Nous aurons des classes de 30 élèves au collège de Petit-Canal. Ce serait catastrophique pour les cours, sans compter les remplacements de profs qui ne sont pas toujours évidents. S’il faut reconduire la mobilisation pour éviter ces suppressions de postes, nous le ferons ! »

Cécilia Larney

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