Mercredi matin, l’Opération régénérescence à Baillif a été actée par la signature d’une convention entre la mairie, représentée par le maire, Marie-Yvelise Pontchateau, et l’Etablissement Public Foncier, représenté par sa directrice générale, Corinne Vingataramin. Maurice Tubul, secrétaire général d ela préfecture, sous-préfet de l’arrondissement de Basse-Terre, était présent. Il y avait aussi Jean Zamia, vice-président de la Sikoa, et Pierre Antoine Morand, directeur adjoint de la DEAL.
Que s’est-il passé ? Tout simplement une grande première. Ce qu’on appelle une convention de portage, après abandon d’un immeuble par ses propriétaires. En l’occurrence, situé à l’entrée de Baillif, appartenant à huit personnes, il n’était plus entretenu, pas habité non plus. Il était… à l’abandon.
Les propriétaires n’avaient pas l’intention de le restaurer. Bâti en agglomération, abandonné, pas occupé, l’immeuble pouvait entrer dans la catégorie des bâtiments entrant dans la procédure d’état d’abandon, ouverte par l’Etablissement Public Foncier, à la demande de la mairie. Après que le conseil municipal ait décidé de lancer cette procédure exceptionnelle encore en Guadeloupe.
Que va-t-on faire de ce bâtiment ? Il est en cours de rénovation, après désamiantage, ce qui permettra de construire des logements confiés à la Sikoa et des commerces. Avec 460 000 euros pour la rénovation bâtiment, 750 000 euros en tout la commune va relancer l’animation de son cœur de bourg.
Marie-Yvelise Pontchateau :
Marie-Yvelise Pontchateau s’est dite « fière du travail accompli » et a revélé que « cette opération sera suivie de nombreuses autres. Il y a quatre dents creuses en destruction et nous avons pris une délibération pour pour lancer une autre procédure d’abandon. Ceci permettra de changer le visage de notre commune. »
Corinne Vingataramin estime qu’il y a beaucoup de sites abandonnés et que leur réhabilitation nécessitera un importante recherche de sources de financement pour faire d’autres opérations de ce type.
