Réparties en sept zones, du sud Basse-Terre au nord Grande-Terre, plusieurs caravanes ont sillonné les communes de Guadeloupe, ce samedi 28 août. L’objectif des manifestants reste le même : obtenir l’annulation de l’obligation vaccinale et du « pass » sanitaire.
Ce samedi, le 7e depuis la manifestation dans les rues de Pointe-à-Pitre, le 17 juillet, la mobilisation du collectif d’organisations syndicales, citoyennes et politiques contre la vaccination obligatoire et le « pass » sanitaire a pris une autre forme. Parties de différentes communes de Guadeloupe, plusieurs caravanes ont permis aux protestataires de se faire entendre.
Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran a indiqué, le vendredi 27 août, que l’obligation vaccinale ne sera pas appliquée aux soignants au 15 septembre, comme annoncé initialement, mais « serait repoussée de l’autre côté de la vague épidémique » de Covid-19 qui sévit actuellement en Guadeloupe et en Martinique, n’aura rien changé à la détermination du collectif.
« Nous restons mobilisés. »
Claudine Maraton, Secrétaire générale de l’UTS-UGTG.
Pour Claudine Maraton, Sécrétaire générale de l’UTS-UGTG, il s’agit « d’un effet d’annonce. Tant que nous n’aurons pas reçu une note officielle de cette décision, nous restons vigilants et mobilisés. Cette annonce ne change pas la donne : nous demandons le retrait de l’obligation vaccinale et du « pass » sanitaire ».
Après la mobilisation du samedi 28 août dans toutes les communes de Guadeloupe, le collectif des organisations syndicales, citoyennes et politiques (CFTF, SPEG, SNAC-FSU, Solidaires Guadeloupe, UGTG, UNSA, Dlo sé la vi, FKNG, LKP, PAREE…) compte se faire entendre autrement à partir de la semaine prochaine.
