Guadeloupe. Marche silencieuse du Collectif contre l’obligation vaccinale

Pour mieux se faire entendre, le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire a défilé en silence dans les rues de Pointe-à-Pitre, ce jeudi 10 février.

Plusieurs centaines de manifestants, essentiellement des personnels soignants suspendus du privé et du public composaient les rangs du défilé. Partis du CHU de Pointe-à-Pitre, ils arboraient des pancartes témoignant de leurs états de service. Infirmiers, cadres administratifs, cadres de santé, travailleurs de l’action sociale, éducateurs spécialisés, pédiatres…

Suspendus depuis 4 mois

Certains sont libéraux, d’autres sont rattachés à une structure de santé. Ils ont exercé leur activité depuis 5, 29, 33 ans. Avec la loi sur l’obligation vaccinale, ils sont privés de revenus, certains depuis novembre 2021.

Pères, mères de famille…, ils ont une nouvelle fois marché pour dire leur refus de l’obligation vaccinale et réclamé leur réintégration dans leur service.

Plusieurs arrêts

La marche silencieuse a marqué plusieurs arrêts, notamment à la rue Frébault, mais aussi devant les grilles de la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre. Là, les manifestants ont brandi banderoles et pancartes en silence.

De retour vers leur point de départ, le CHU de Pointe-à-Pitre, les protestataires ont marqué un nouvel arrêt devant l’entrée fermée de l’hôpital (côté Ricou). Les forces de l’ordre présentes dans l’enceinte de l’établissement ont cadenassé l’entrée. Sa demande d’accès étant refusé, le Collectif est retourné à son point de départ, au piquet de grève installé sur le parking extérieur du CHU de Pointe-à-Pitre pour les prises de parole.

Samedi 12 février, le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale sera mobilisé à Port-Louis.

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