Guadeloupe. MACTe : Georges Brédent : « La violente campagne de dénigrement dont j’ai fait l’objet n’entame en rien ma détermination »

Après avoir été suspendue de ses fonctions, puis révoquée, Laurella Rinçon, directrice générale du MACTe, en Guadeloupe, a été rétablie dans ses fonctions par le juge des référés du tribunal administratif de Basse-Terre, le 15 septembre. Le 16 septembre, Mme Rinçon a regagné ses locaux du MACTe.

Aujourd’hui, à sa demande, elle a rencontré le président du conseil régional, Ary Chalus, qui a succédé à Georges Brédent à la président du MACTe.

Georges Brédent, qui avait signé la suspension puis la révocation de Laurella Rinçon, s’est exprimé vendredi 17 septembre.

« Il appartiendra à la nouvelle gouvernance du MACTe, dit-il, de donner les suites qu’il convient à l’ordonnance rendue par le tribunal administratif le 15 septembre dernier en totale violation des droits de la défense — l’existence d’un recours fait par Madame Rinçon et la décision qui en est résultée n’ayant été portés à la connaissance de l’E.P.C.C MACTe que par le truchement des réseaux sociaux ! »

« En tout état de cause, je précise que la délibération querellée — dont les effets ont été suspendus et non pas annulés, tout comme la décision de suspension conservatoire qui l’a précédée de quelques mois, sont des décisions du conseil d’Administration et non du président seul.

« Même si certains, y compris la directrice, ont voulu personnaliser ce contentieux il ne s’est jamais agi que d’un différend professionnel entre une fonctionnaire détachée — dont l’emploi et le salaire ont toujours été garantis — et l’institution MACTe. »

La question de la légitimité de cette instance au regard de la période transitoire qui a suivi les élections régionales a d’ailleurs été longuement débattue et tranchée à l’unanimité au regard de la jurisprudence relative aux collectivités communales et aux E.P.C.I. — principe du maintien du mandat de représentants de collectivités jusqu’à la désignation des nouveaux membres de l’organe délibérant.

Enfin, même si certains, y compris la directrice, ont voulu personnaliser ce contentieux il ne s’est jamais agi que d’un différend professionnel entre une fonctionnaire détachée — dont l’emploi et le salaire ont toujours été garantis — et l’institution MACTe.

Quant à moi, comme toujours, j’ai agi en conscience et en responsabilité et me suis investi pleinement et bénévolement dans la fonction présidentielle qui m’a été confiée le 3 juillet 2019.

La violente campagne de dénigrement dont j’ai fait l’objet, inédite en Guadeloupe, n’entame en rien ma détermination à continuer à servir toutes les causes nobles, en particulier celle, universelle, des droits humains. »

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