Guadeloupe. Lutte contre la traite des êtres humains : descente de police à Grand Baie

Dans le cadre de la Joint Action Days (JAD) dédiée à la traite des êtres humains, une opération de police a été menée, mardi 4 juin, à Grand Baie, au Gosier.

Cette initiative, pilotée pour la France par l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) de la Diretion nationale de la Police judiciaire (DNPJ), s’inscrit dans le programme Empac-Europol.

En fait, la JAD, qui se déroule du 3 au 9 juin, cible toutes les formes de traite au niveau européen mais la France a choisi de concentrer ses efforts sur la lutte contre la traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle (TEHES) et le proxénétisme.

L’opération à Grand Baie, placée sous l’autorité du préfet de région, préfet de Guadeloupe, Xavier Lefort, sur réquisition de la procureure de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbot, a été conduite sous le commandement de Christophe Gavat, commissaire divisionnaire, directeur territorial de la Police nationale.

Les forces de sécurité intérieures mobilisées se composaient de fonctionnaires de la Police aux frontières, de la Police judiciaire et de la Sécurité publique, des douanes, de la CGFIP-BCR et de l’Urssaf.

Cette opération s’inscrit de même dans le cadre de la lutte coordonnée interministérielle anti-fraude (CODAF) ainsi que dans le dispositif Place nette. Elle démontre la qualité de collaboration entre les différents services de l’Etat et du département chargés de lutter contre ces problématiques et d’assurer la sécurité et le respect des lois de la République en Guadeloupe.

Plus de 35 fonctionnaires de police, tous services confondus, ont été mobilisés pour procéder à la fois au contrôle d’individus et d’établissements recevant du public. 58 personnes, 4 commerces et 26 véhicules ont été contrôlés.

Cinq interpellations ont été effectuées pour des motifs aussi divers qu’infraction à la législation sur les armes, entrée illégale sur le territoire, conduite malgré l’annulation du permis de conduire, outrage, détention de stupéfiants.

Sept verbalisations : non transfert de carte grise, non présentation de carte grise, plaque non conforme, non port de la ceinture de sécurité, non présentation de permis de conduire.

Des consignes de prévention

Parallèlement à ces actions répressives et pour contribuer à la lutte contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle la population est appelée à s’informer et à informer les autres sur les signes de la traite des êtres humains. Il ne faut pas hésiter à signaler de telles pratiques à la police ou aux associations d’aide aux victimes, sans intervenir directement. Il faut être attentif aux comportements ou aux fréquentations des mineurs et individus vulnérables. Il faut les encourager à être prudents en ligne et dans leurs interactions sociales.

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