Souhaitée par le Conseil municipal des enfants de Port-Louis, la marche blanche contre les violences faites aux enfants s’est transformée en débat animé par une psychologue, à l’école Josette Erhard, ce samedi.
Le drame – la mort d’un enfant de 6 ans, suite à « de multiples coups » -, survenu dans la nuit du 18 au 19 février, avait ébranlé la communauté scolaire, la commune de Port-Louis et au-delà.
Samedi 21 mars, le conseil municipal des enfants de Port-Louis avait à la fois souhaité rendre hommage à la petite victime, au sein de son établissement scolaire, l’école Josette Erhard, à Pelletan, mais aussi ouvrir un espace d’échanges sur les violences faites aux enfants.
« Les enfants n’ont pas les moyens de se défendre »

Face à l’opposition des parents de la petite victime, la marche a été annulée. Mais, les participants déjà présents à l’école de Pelletan ont pris place pour un débat.
« Lors du dernier conseil municipal de Port-Louis, nous avons rendu hommage au disparu, rappelle Alin Moustache-Mayeko, adjoint au maire de la ville de Port-Louis. Dans le respect de la volonté des parents, nous avons annulé la marche, mais avec les responsables d’association, les parents…, nous avons maintenu le débat, animé par une psychologue, sur la problématique de la violence faite aux enfants. Il est important d’attirer l’attention de chaque Guadeloupéen, chaque père, oncle, tante, grand-père… sur l’intérêt de lutter contre les violences faites aux enfants qui, eux, n’ont pas les moyens de se défendre. »
Cécilia Larney