Guadeloupe. Les syndicats enseignants ont rencontré les présidents

Les représentants syndicaux de l’éducation étaient venus en force.

La CTAP — comprendre conférence territoriale de l’action publique — se réunit de temps en temps. Pour parler entre élus, président de Région, président du Département, présidents des EPCI, représentants de certaines communes en fonction de leur population, des grands problèmes du moment. Parfois, le préfet y assiste si les décisions prises demandent une délégation de compétence de l’Etat. Des experts peuvent être amenés à participer à ces réunions.

Ce mercredi, la CTAP avait quelques dossiers au chaud, dont celui des transports… mais l’actualité prime et une problématique est venue impacter la réunion, celle des enseignants qui voient d’un mauvais œil la décision de supprimer des postes, plus d’une centaine, à la prochaine rentrée.

« Il faut faire bouger tout le monde, notamment les élus, si on ne veut pas être mis devant le fait accompli. » Message entendu par Ary Chalus qui a invité les syndicats.

Ary Chalus, président de Région :

Ary Chalus, Marie-Luce Penchard, pour la Région, Guy Losbar, et dans la salle, Michel Mado et d’autres élus, pour le Département, ont reçu, avec leurs staffs techniques, les syndicats de l’Education.

Guy Losbar, président du Conseil départemental :

Ceux-ci ont parlé, dit leur mal-être, les misères à venir — des postes supprimés encore une fois —, se sont étonnés et ont pris à témoin les élus : on dit qu’on supprime les postes parce qu’il y a moins d’enfants scolarisés. On dit que les enfants ont un niveau moins élevé que ceux de France hexagonale : profitons de ce qu’ils sont moins nombreux dans les classes pour leur donner un meilleur enseignement.

Gustave Byram, secrétaire général de l’UNSA Education :

« En supprimant des postes, on gonfle les classes… Ce qui n’est pas bon pour l’éducation des enfants. »

Teddy Tancons, délégué SNCL :

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